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Annexe IV Modèle de Hubbard standard et états cohérents - Toubkal

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M : masse isotopique, Tc:température critique du matériau <strong>et</strong> α = 0,5 ± 10°° <strong>et</strong> C uneconstante.L’une <strong>de</strong>s prévisions importantes déduite à partir <strong>de</strong> la loi isotopique estl’existence d’un seuil <strong>de</strong> 23° K qu’aucune température critique <strong>de</strong> transition métalsupraconducteurne peut dépasser. Mais c<strong>et</strong>te prédiction sera mise en défaut par ladécouverte <strong>de</strong>s supraconducteurs à haute température critique [13].Les supraconducteurs à haute température critique (SCHTc) ont été découvertspar Bednorz <strong>et</strong> Muller. En eff<strong>et</strong>, ils démontrent expérimentalement, en 1986, que lacéramique La 2CuO4(qui est un isolant à l’état pur), <strong>de</strong>vient supraconducteurlorsqu’elle est adéquatement dopée à l’ai<strong>de</strong> du Sr (Strontium) ou Ba (Baryum) . Lestempératures <strong>de</strong> transition <strong>de</strong> La2 −x( Ba)xCuO4<strong>et</strong> La2 − x'( Sr)x'CuO4étant respectivementT c= 30°K<strong>et</strong> T c= 38 ° K [13]. C<strong>et</strong>te découverte qui défie les prédictions <strong>de</strong> la théorieBCS à plus d’un égard <strong>et</strong> tout particulièrement en ce qui concerne les valeurs <strong>de</strong> Tc, apermis alors d’inaugurer l’ère <strong>de</strong> supraconductivité à haute température critique(SCHTc) (ou aussi supraconductivité non conventionnelle). La recherche <strong>de</strong>s substratsà température critique plus élevée à conduit en 1988 aux composés YBCuO [65] dont lavaleur <strong>de</strong> TCdépasse le seuil <strong>de</strong> la température <strong>de</strong> liquéfaction <strong>de</strong> l’azote (voir annexeIII). Pour décrire la physique <strong>de</strong>s matériaux SCHTc, le modèle <strong>de</strong> <strong>Hubbard</strong> à la limitedu couplage fort a été alors proposé par P.W. An<strong>de</strong>rson.I-5.2 Le modèle <strong>de</strong> <strong>Hubbard</strong>L’hamiltonien <strong>de</strong> <strong>Hubbard</strong> s’écrit :avec :H = t∑+i< ij>σ sites proches voisins∑aσaiσ+ U n n(34)ii↑i↓+aiσ(resp. ajσσ =↑,↓ en un site –i- .) opérateur <strong>de</strong> création (resp. annihilation) d’un électron spin+niσ= aiσaiσest l’opérateur nombre d’occupation d’un site –i-.U élément <strong>de</strong> matrice <strong>de</strong> la répulsion coulombienne «on site », U>0t : élément <strong>de</strong> matrice du terme saut (hopping term) entre sites prochesvoisinsLe couplage fort correspond àU >> t .Le premier terme <strong>de</strong> l’hamiltonien (34) traduit la tendance <strong>de</strong>s électrons à se répandredans le réseau, quant au second il exprime le rôle joué par la forte répulsioncoulombienne qui tend à éviter aux électrons la double occupation d’un même site.Ainsi, dans le cas particulier où le nombre d’électrons est égal au nombre <strong>de</strong> sites du23

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