Cartographie des OSC

connaissance" sur le mouvement associatif. Car seule une connaissance approfondie de la SC peut déclencher
des processus efficaces pour son appui.
Un faible niveau de connaissance a aussi comme effet celui de marquer un décalage entre les besoins exprimés
par les OSC et le recours à des outils appropriés nécessaires pour répondre à ces besoins et pour cibler tous les
acteurs qui ne font pas partie de "l'élite de la SC". En effet, la plupart d'acteurs formels et informels restent
inaccessibles aux PTF, compte tenu des approches et instruments adoptés à l'heure actuelle.
C'est par exemple le cas des interventions qui se basent exclusivement sur l'outil de l'appel à propositions qui,
en vertu des montants trop élevés, des procédures complexes, des barrières linguistiques et des ressources
nécessaires au cofinancement, ne permet que la participation d'un nombre extrêmement réduit d'acteurs.
Dans ce cadre, il y a lieu de mentionner l’exception représentée par la nouvelle stratégie d'appui aux OSC dont la
coopération française s'est dotée pour "atteindre" à travers des outils de financement flexibles toute une série
d'acteurs formels et informels.
La GIZ a aussi testé l'utilisation de financements de petite taille à travers l'octroi de subventions locales pour
financer certains acteurs de la SC, y compris ceux qui opèrent dans l'informel.
La persistance des instruments de financement rigides oblige la majorité des PTF à canaliser les financements
disponibles à travers les ONG internationales ou à travers l'Etat où ses agences, ce qui est dénoncé par les OSC
mauritaniennes.
La matrice suivante reporte (de façon simplifiée et non exhaustive) une conceptualisation des différentes
approches qui coexistent actuellement en Mauritanie dans le cadre des interventions des PTF en faveur de la SC.
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