MÉMOIRE - Laure Botella
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III.<br />
Annonce de plan<br />
Dans notre premier chapitre, de façon à bien comprendre les notions abordées dans ce mémoire, nous<br />
verrons quelles frontières existent entre les critiques, les injures et les diffamations. Nous<br />
détaillerons, à chaque fois, les évolutions des définitions juridiques et encyclopédiques, de la première<br />
encyclopédie à nos jours. Puis nous illustrerons ces évolutions par un exemple contemporain, l’article<br />
du Figaro qualifiant Najat Vallaud-Belkacem de « Khmère rose », en l’appliquant à chacune des<br />
périodes étudiées.<br />
Pour remettre dans une perspective historique les notions d’injure et de diffamation, nous<br />
expliquerons, dans notre deuxième chapitre, comment pouvaient être utilisées les critiques, injures et<br />
diffamations à des fins politiques, du Moyen âge au XX e siècle. Nous étudierons alors la place des<br />
critiques, injures et diffamations avant la Révolution française, puis lorsqu’elles se sont mises au<br />
service de la misogynie, depuis que les femmes ont des postes de pouvoir.<br />
Notre troisième chapitre portera sur le bousculement des codes de la communication et de<br />
l’information, suite à l’arrivée d’Internet, puis des réseaux sociaux numériques. Nous expliquerons en<br />
quoi maîtriser ces nouveaux codes était une nécessité pour le Front national puis parlerons ensuite de<br />
la place que peuvent avoir certain·e·s journalistes en basant leurs articles sur les sujets « tendances »,<br />
au risque de relayer des informations erronées, et tenterons d’en expliquer les raisons.<br />
Nous nous concentrerons ensuite sur deux illustrations, lors de notre quatrième chapitre. Ces<br />
exemples sont ressortis spontanément lors des entretiens que nous avons eu. Il s’agissait pour le<br />
premier exemple de la polémique autour de la réforme des ELCO, où l’extrême droite et la droite<br />
républicaine ont accusé Najat Vallaud-Belkacem de vouloir imposer l’arabe à l’école. Le second<br />
exemple traité est celui de la potentielle utilisation du terme « sans-dents » par le Président de la<br />
République François Hollande. Dans les deux cas, nous présenterons le contexte, les protagonistes<br />
avant de voir l’exploitation qui en a été faite sur les réseaux sociaux ou dans la presse.<br />
Enfin, dans notre dernier chapitre, nous verrons les ripostes possibles sur les réseaux sociaux à<br />
travers l’expérience de militants ou de collaborateurs, puis en analysant la riposte telle qu’elle s’est<br />
organisée dans les réseaux sociaux après que Vanessa Burggraf ait indiqué à tort, lors de l’émission<br />
« On n’est pas couché », que Najat Vallaud-Belkacem était à l’origine de la réforme de l’orthographe.<br />
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