Confrontation de la Production Architecturale des Années 1920-30-40 avec les Années 1950-60-70
Travail de diplôme EAUG de Marie Baillif, René Hebler, Georges Dubouchet, Sandro Rossetti et Suzanne Lerch. Juin 1970. En mars 1970, un groupe d’étudiant·es de l’EAUG (Ecole d’architecture de l’université de Genève) élaborait ce thème pour son travail de diplôme. Rappelons qu’en 1968, des changements profond dans l’enseignement avaient été obtenus par un fort mouvement des étudiant·es, en réaction avec le modèle « Beaux Arts » transmis par le corps enseignant de l’époque. Avec le recul, nous voyons dans ce travail réalisé juste avant l’entrée formelle dans le métier d’architecte, la préoccupation de jeunes professionnel·les de comprendre dans quel contexte ils/elles allaient travailler. Nous étions très motivé·es par le thème du logement, qui n’était quasiment pas abordé dans l’enseignement pré 68 dans notre école, et soucieux de documenter l’histoire récente de l’habitat de notre propre ville. Cette documentation était de fait inexistante à ce moment-là. Nous voulions rendre plus objectives nos positions critiques face à la production contemporaine (les années 50/60/70) et notre fascination pour celle des années 20/30/40. Ainsi, avec une démarche originale imaginée pour répondre à nos préoccupations, nous avons tenté d’écrire l’histoire du logement à Genève de 1920 à 1970. Cette démarche consistait à analyser l’évolution de domaines qui constituent la base du métier: l’aménagement du territoire, les normes et la législation, les matériaux de construction, la typologie des bâtiments et des logements…. Réunis par l’amitié un jour de mars 2020 dans la cour de la Maison Ronde de Maurice Braillard, un de nos objets d’admiration, nous avons pensé que cette démarche et cette masse d’information pouvait peut-être intéresser des enseignant·es, des chercheurs·euses et des étudiant·es des années 2020 et suivantes. Nous avons donc le plaisir de mettre cet ouvrage en accès libre. L’indexation du texte permet des recherches par mots-clés qui devraient en faciliter la consultation.
Travail de diplôme EAUG de Marie Baillif, René Hebler, Georges Dubouchet, Sandro Rossetti et Suzanne Lerch. Juin 1970.
En mars 1970, un groupe d’étudiant·es de l’EAUG (Ecole d’architecture de l’université de Genève) élaborait ce thème pour son travail de diplôme. Rappelons qu’en 1968, des changements profond dans l’enseignement avaient été obtenus par un fort mouvement des étudiant·es, en réaction avec le modèle « Beaux Arts » transmis par le corps enseignant de l’époque.
Avec le recul, nous voyons dans ce travail réalisé juste avant l’entrée formelle dans le métier d’architecte, la préoccupation de jeunes professionnel·les de comprendre dans quel contexte ils/elles allaient travailler.
Nous étions très motivé·es par le thème du logement, qui n’était quasiment pas abordé dans l’enseignement pré 68 dans notre école, et soucieux de documenter l’histoire récente de l’habitat de notre propre ville. Cette documentation était de fait inexistante à ce moment-là. Nous voulions rendre plus objectives nos positions critiques face à la production contemporaine (les années 50/60/70) et notre fascination pour celle des années 20/30/40.
Ainsi, avec une démarche originale imaginée pour répondre à nos préoccupations, nous avons tenté d’écrire l’histoire du logement à Genève de 1920 à 1970. Cette démarche consistait à analyser l’évolution de domaines qui constituent la base du métier: l’aménagement du territoire, les normes et la législation, les matériaux de construction, la typologie des bâtiments et des logements….
Réunis par l’amitié un jour de mars 2020 dans la cour de la Maison Ronde de Maurice Braillard, un de nos objets d’admiration, nous avons pensé que cette démarche et cette masse d’information pouvait peut-être intéresser des enseignant·es, des chercheurs·euses et des étudiant·es des années 2020 et suivantes.
Nous avons donc le plaisir de mettre cet ouvrage en accès libre. L’indexation du texte permet des recherches par mots-clés qui devraient en faciliter la consultation.
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n e . Ainsi q u e noirs I lavons dit. pl us ha u t
nulle v il le ('n s u j s se rie mont re autant, de d I -
versi té dans 1 1 a t ion en faveur du logement
salubre et économique. Cette diversité se retrouve
également dans la forme même des maisons
construites, soit dans le type des plans
de distribution, OÙ l'on peut constater, en
1899 déjà, des exemples de maisons adossées
à 3 mitoyens, soit dans le caractère des façades
qui restent traditionnelles ou se présentent
sous une forme plus moderne.
Les uns interpréteront ces faits comme une
manifestation de vitalité, d'autres y verront
éparpillement regrettable des forces. A
notre avis, ils traduisent surtout la lutte
des diverses conceptions économiques et esthétiques
de notre époque et prouvent qu'une
entente est loin d'être réalisée sur le choix
du' la méthode la plus effective en matière de
construction de logements"
Cet article distingue donc trois manières d'intervenir
en faveur de construction de logements économiques
l'action philantropique
critiquée parce que non-durable
l'action économique
l'état paye les propriétaires qui consentent a
faire de bas loyers, au moyen d'une somme fixée
chaque année.
A long terme cette solution est impensable, c'est
forme d'allocation loyer, solution préconisée
actuellement par la Chambre genevoise de commerce
pour résoudre la
3) l'action sociale
V L 5e a suppr i mer t e syst.ern(' de la I ma t ion ((ton(-
à resoudre le problème de la hausse des loyers) en
rendant les locataires co-propriétaires.
Après la guerre
l)ès 1Y5, une loi est adoptée, loi qui est encore en
I
vigueur aujourd'hui elle autorise l'Etat à accorder
dès prêts hypothécaires à taux réduits. Elle est
donc tout à fait dans la ligne qui vise à "encouraqer
l'initiative privée". Les tentatives d'installer
un "contrôle étatique", contrairement à ce qui s'est
passé dans plusieurs pays industriels avancés n'ont
I
jamais réussi. (pour de plus amples développements,
voir le travail en cours sur ce sujet à 1 1 E.A.ti.G.
I
M. )OLULi1