Michelangelo e Dante : e altri brevi saggi : Michelangelo poeta, La ...

428 PETRARCA E LE ARTI FIGURATIVEses impréssions. A Cologne, ce sont encore les souvenirsde la domination romaine, les monuments de rantiqulté,le (i Campidoglio », qui Tattirent; l'art gothique deson temps n'avait que peu d*ascendant sur le premierde nos humanistes; la cathédrale de Cologne le laissefroid. Elle n'est pas encore achevée, dit-il, et ce n'estpas à tort qu'on la prise beaucoup.Une partie très intéressante de Touvrage est consacréeà Tétude des innombrables portraitsde Pétrarqueet de Laure. L'imagination des différents siècles aidéalisé et défiguré à son caprice; elle a prète parfoisles traits traditionnels de Dante à ceux de Pétrarque.Nous ne doutons guère que les deux portraits de Pétrarque,découverts par M. de Nolhac dans les manuscritsparisiens du De viris et du De rerum memorandarvm,décrits dans la Gazette(5), ne soient tout ceque nous possédonsdeplusauthentique, et nous répétons- parfaitement convaincus avec nos auteurs, - qu' « aucunportrait de Laure véritablement digne de foi n'est parvenujusqu'à nous». Loisible donc aux admirateurs dePétrarque de se retracer à leur guise, d'après le Canzoniere,la belle aux cheveux d'or et aux sourcils noirsimmortalisée par le j>oète. Puisqu'on nous offre unevue admirable de Vaucluse et de la maison prétenduede Pétrarque ^t que l'on aborde des questions topographiques(6),on aimerait savoir ce que les auteurs pensentdes «dolci colli», le séjour champétre de Laure,de !'(( amorosa reggia» où Madonna prit naissance.Est-ce Caumont, petit bourg à deux lleues d'Avignon,comme le suppose Flamini, qui a évoqué le