Protocol for the Derivation of Environmental and Human ... - CCME

plus faible est considérée comme la recommandation définitive de
qualité du sol en fonction de l’environnement.
L'élaboration de recommandations de qualité du sol en fonction de
la santé humaine comporte :
• l'évaluation du danger d'une substance chimique;
• la détermination de la dose journalière estimée (DJE) de la
substance chimique, sans aucune relation à un lieu contaminé
particulier (c.-à-d. la détermination de l'exposition de fond
normale);
• la définition de scénarios génériques d'exposition appropriés à
chaque utilisation des terres.
Les recommandations pour le sol doivent assurer que l'exposition
totale à un contaminant (la DJE + l'exposition sur le terrain à la
concentration de contaminant spécifiée dans la recommandation)
ne présentera qu'un risque négligeable.
Quelques-unes des étapes établissant les recommandations
d'assainissement du sol en fonction de la santé sont semblables à
celles servant à l’évaluation du risque associé à un lieu particulier.
Toutefois, pour élaborer ces recommandations génériques, on a
posé plusieurs hypothèses de base au sujet du récepteur sensible et
de la nature de l'exposition à une substance chimique pour chaque
utilisation des terres. Les recommandations relatives aux
substances non cancérogènes s'appuient sur une concentration
seuil hypothétique produisant des effets toxiques. Dans le cas des
substances cancérogènes présentant un risque à n'importe quel
degré d'exposition, les recommandations sont élaborées en
fonction du risque de cancer attribuable à l'exposition au sol qui
s'accroît au cours d'une vie.
Les substances chimiques présentes dans le sol peuvent migrer et
contaminer d'autres milieux. Par exemple, les contaminants du sol
peuvent :
• être entraînés par lixiviation dans une source souterraine d'eau
potable;
• migrer en phase vapeur dans les sous-sols et contaminer l'air à
l'intérieur;
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