Study on non-legislative initiatives for companies to promote gender ...

Gender equality initiatives 25
La communication : Pour donner une image fiable et durable de l’esprit d’entreprise et
de ses valeurs, il est crucial que la communication interne et externe de l’approche
poursuivie par l’entreprise dans le domaine de l’égalité des chances (en général dans
le cadre d’une politique de diversité et d’inclusion) soit claire et concise. Ceci se traduit
dans les mesures par ex. par une position écrite de la direction de l’entreprise qui
signale un engagement envers cette thématique (l’identification de la direction à ce
thème est cruciale), des codes internes de conduite ou des conventions avec des
parties externes (comme les syndicats). Dans ce contexte, de nombreuses entreprises
deviennent plus sensibles par rapport au genre dans leur présentation externe (et dans
leur publicité).
La comparaison d’initiatives non législatives
Le but subordonné de toutes les initiatives non législatives identifiées est la lutte contre
les inégalités de genre et la contribution à plus d’égalité entre les hommes et les
femmes. Néanmoins, de nombreuses initiatives ont une focalisation thématique
spécifique. Les raisons précises de mettre en place de telles mesures sont multiples et
reflètent aussi bien des aspects spécifiques de l’inégalité des genres que des
contextes régionaux particuliers, comme par exemple :
• La conciliation de la vie professionnelle et familiale : Étant donné que la
femme reste la personne de référence dans la famille pour organiser les tâches
ménagères et la garde des enfants, une meilleure conciliation implique une
amélioration de la situation de la femme sur le marché de travail. Toutes ces
initiatives ont comme points communs des éléments qui visent à changer les
attitudes courantes et la division du travail traditionnel entre les hommes et les
femmes pour réussir d’atteindre un partage égal des obligations familiales.
• Ségrégation horizontale du marché de travail : La ségrégation horizontale
est considérée comme une des raisons expliquant les différences salariales
entre les hommes et les femmes, les emplois dits “féminins” étant généralement
moins bien rémunérés. Certaines de ces initiatives ont pour objectif
d’augmenter la participation féminine dans des secteurs dits “masculins” pour
permettre une meilleure égalité des genres et en même temps pour lutter contre
le manque de main-d’œuvre des entreprises dans ces secteurs.
• Ségrégation verticale du marché de travail : Une conséquence de la
ségrégation verticale qui persiste encore est la sous-représentation des femmes
dans des positions de management ce qui contribue à la différence salariale
entre les hommes et les femmes. Ainsi, certaines initiatives visent explicitement
l’augmentation du taux de femmes aux postes à responsabilités.
• Revers dans les pays anciennement socialistes : Les régimes socialistes
avaient entre autres comme but d’intégrer toutes les personnes sur le marché
du travail et l’emploi à temps plein (bien que peu payé) était la règle générale.
L’État mettait à disposition des garderies et des écoles assurant un service à
temps plein. Etant donné le contexte idéologique l’éducation comme devoir
public et la famille n’avaient pas la même importance que dans les sociétés à
caractère bourgeois. Après la chute du rideau de fer, un contre-courant s’est fait
sentir qui favorisait le retour du rôle traditionnel de la femme dans la société. De
plus, les services sociaux furent fortement réduits à la suite de coupes
budgétaires dans ce secteur. Ceci explique que les discussions sur les
questions de genre n’ont débuté que récemment et que la prise de conscience