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370 Abdelaziz Benyounes, Farida Lamrani, Jose Sulon, Ali Tahar and Jean-François Beckers
Par conséquent, si la thèse indiquant qu’au début, la présence de la progestérone dans le sang
n’est pas spécifique à la présence d’embryon dans l’utérus est valable à cause des anomalies qui
peuvent surgir et qui justifient les limites répertoriées de la méthode de la progestérone, dans notre cas,
nous pouvons possiblement émettre l’hypothèse que l’insuffisance aussi de la progestérone par rapport
au seuil de 1 ng/ml n’est pas forcément synonyme ou spécifique à l’absence d’embryon dans l’utérus.
En revanche, l’inverse est vrai au seuil de 1,2 ng/ml à partir du 21 ème j et surtout du 28 ème j de gestation
pour la méthode de la PAG; confortant de ce fait l’exactitude, la précision et la fiabilité de cette
dernière face à celles de la progestérone.
En effet, cette glycoprotéine appartenant à la famille des protéines aspartiques est sécrétée par
les cellules binucléées du trophoblaste quelques jours après la fécondation [38]. Bien qu’irrégulière et
faible au départ, elle est plus importante à partir du 28 ème j. Ce qui permet par dosage de RIA, de
discriminer sans difficultés ni confusion aucune entre les deux groupes de femelles. Dans le même
sens, si l’évolution progressive et continue de la PAG chez les femelles gestantes est synonyme de
l’existence d’embryon et d’une placentation bien établie et fonctionnelle, il n’en est pas de même pour
les femelles vides. Pour ces dernières, aucune trace de cette glycoprotéine n’est détectée depuis le
début jusqu’à la fin. Ce qui rend alors le diagnostic négatif exact (spécificité) pour ce groupe de
femelles très élevé (100%). La même tendance est observée dans le cas de la progestérone pour les
mêmes femelles ayant subi la lutéolyse ou se trouvaient en période anovulatoire. Ceci ne corrobore pas
certains résultats annoncés [20], affirmant la supériorité de la spécificité (p