Formar Leitores para Ler o Mundo - Leitura Gulbenkian - Fundação ...
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104<br />
gustado que nunca sucediera. Se sentirá, de algún modo, con capacidad<br />
<strong>para</strong> ejercer el juicio crítico con libertad.<br />
Para lograrlo, o al menos <strong>para</strong> intentarlo, la sociedad – por medio de sus<br />
instituciones – tiene que asumir la responsabilidad de capacitar a los<br />
mediadores en lectura: formándolos adecuadamente y proporcionándoles<br />
los medios necesarios <strong>para</strong> cumplir dignamente su responsabilidad, porque<br />
la lectura debe ser entendida como una responsabilidad social, no<br />
sólo escolar, pues está relacionada con el contexto cultural más cercano<br />
a las personas, con especial influencia – además – en las primeras edades,<br />
y porque la lectura puede llevarnos al conocimiento, y el conocimiento<br />
hace que una sociedad sea más justa y, sobre todo, más libre.<br />
Referencias Bibliográficas<br />
Cerrillo, P.C. (2007). Literatura Infantil y Juvenil y Educación Literaria, Barcelona: Octaedro.<br />
Janer Manila, G. (2007). «Literatura Oral y Ecología de lo Imaginario», in Oheee, 3, 14-31.<br />
Lázaro Carreter, F. (1984, 12 de febrero). «El deseo de leer», in ABC, p. 7.<br />
Lluch, G. (2003). Análisis de Narrativas Infantiles y Juveniles, Cuenca: Ediciones de la Universidad de<br />
Castilla La Mancha.<br />
Machado, A.M. (2002). Lectura, Escuela y Creación Literaria, Madrid: Anaya.<br />
– (2007). «Derecho de Ellos y Deber Nuestro. Literatura Infantil, ¿Para Qué?», in CLIJ, 210, 48-57.<br />
Manguel, A. (2002, 12 de enero). Entrevista en Babelia, in El País, 2-3.<br />
Sánchez Corral, L. (2007). «Lectura e Identidad: ¿Es posible la educación literaria?», in VV. AA.,<br />
Literatura Infantil, Nuevas Lecturas y Nuevos Lectores, Cuenca: Ediciones de la Universidad de Castilla La<br />
Mancha, pp. 83-96.<br />
Steiner, G. (2000). La Barbarie de la Ignorancia, Barcelona: Taller de Mario Muchnik.<br />
Comprendre en Lisant<br />
MICHEL FAYOL*<br />
105<br />
Lecture et compréhension<br />
Lire, c’est extraire d’une représentation graphique du langage la prononciation<br />
et la signification qui lui correspondent. La lecture est donc une<br />
activité mentale complexe qui peut s’analyser en au moins deux dimensions<br />
complémentaires. L’une d’elles concerne la compréhension, qui<br />
constitue l’objectif de l’activité de lecture. On lit pour comprendre, afin<br />
de s’informer, se distraire, apprendre, etc. La compréhension n’est toutefois<br />
pas spécifique à la lecture: elle s’exerce aussi bien lorsque nous regardons<br />
un film ou lorsque nous suivons une conversation (Gernsbacher<br />
1997). Elle précède l’apprentissage de la lecture et s’exerce à la fois au<br />
cours et en dehors de cet apprentissage. Elle peut même faire l’objet d’un<br />
entraînement spécifique chez les enfants de niveau pré-scolaire (Bianco,<br />
sous presse). Le problème auquel se trouve confronté l’enfant est de mettre<br />
en œuvre l’activité de compréhension à partir de la lecture (Fayol &<br />
Morais 2004).<br />
La seconde dimension est spécifique à la lecture. Cette dernière est une<br />
activité complexe au cours de laquelle le lecteur doit reconnaître les<br />
mots, construire la signification des phrases et des textes, retenir en<br />
mémoire ce qui est déjà lu, etc. La plupart de ces processus est déjà exercée<br />
à l’oral avant que les enfants n’apprennent à lire. Ce que la lecture<br />
introduit de nouveau tient à ce que les conditions de mise en œuvre de<br />
ces processus diffèrent de celles de l’oral: l’identification des mots et l’accès<br />
à leurs formes phonologique (comment ils se prononcent), orthographique<br />
(comment ils s’écrivent) et à leur sens s’effectuent à partir de leur<br />
forme orthographique; les mots déjà traités restent disponibles sous les<br />
yeux, ce qui permet de moduler la vitesse de traitement des mots et<br />
même de les relire, ce que le traitement oral ne permet pas (Fayol 1992).<br />
L’identification des mots écrits et la compréhension en lecture sont<br />
fortement corrélées. Toutefois, certains enfants manifestent une différence<br />
très forte entre ces deux dimensions. Il en ya ainsi des dyslexiques,<br />
qui présentent des difficultés de décodage, ou des enfants qui présentent<br />
des difficultés de la compréhension en général (pas spécifiquement en<br />
lecture) en l’absence de tout déficit en reconnaissance de mots (ONL 2000).<br />
Il est ainsi possible de distinguer entre les enfants qui éprouvent des<br />
difficultés de compréhension, ceux pour qui le décodage ou l’identification<br />
*Professor de Psicologia na Universidade Blaise Pascal, França; membro do Observatoire National de<br />
la Lecture.