X. BARBIER DE MONTAULT 5^5 - Pot-pourri

LE COSTUME ET LES l'SAUES ECCLÉSIASTIQUES
mnsci, et loamiis lludonis, Aivliiepiseopi Trevirrn., super infrasrriplis
qiuesilis-.ciidcm S. C.censuit : Compellat ad suscipiendos
ordines, iuxla praescripta Sac. Concilii, et ulnlur remediis eiusdein,
ne prohibent oinnino célébrait! cumcapillilio. »
Il existe à cel égard plusieurs décrois de la Congrégnlion du
Concile qui, en 1IMM), pour Vigevano, approuvnil la peine d'excommunication
et, en 1722, pour Molfotln, ne blnninit pas l'évèque
qui avait inlerdit les perruques sous des peines arbitraire* et
même l'cxcommunicnt'ion.
Il est utile de riler, en outre, les édils suivants rendus pur
ordre des pnpes : « On ne permet!ru pns que le prêtre célèbre
avec une fnusse chevelure, dite communément perruque, sous
peine pour les députés et sacris! ni us et aussi pour les prêtres qui
célèbrent, pour chaque cas, de la suspense des divins offices à
encourir ipso facto, snns nuire déclaration. » (Innocent XII,
:il murs um.)
«On ne pennetlrn n aucun prèlro de célébrer avec une chevelure
feinte, dite communément perruque; nutremenl, on rncourra
la suspense ipso facto. » (Clément XI, 7 décembre 1700).
Ln Congrégnlion de la Visite apostolique, en 1701, promulgua
le décret suivniil : « Xotre Sninl-Père le pape Clément XI, consitlérnnl
que les sainls canons, le snint Concile de Treille et d'un 1res
ordotuiniiers apostoliques, prescrivent uux personnes ecclésiastiques
la tonsure modérée et convennble des cheveux el reronnaissanl
combien il répugne h ln disposition des mêmes suints râlions,
el combien il esl inconvenant cl indécent n quiconque
professe l'élut elérirnl de se servir de cheveux feinls, dits vulgaiivmeiit
perruque, el spécialement pour ceux qui étnnl obligés au
service des églises, doivent assister aux divins offices dnns le
clueur ; par ordre exprès, donné de vive voix, commande qu'à
l'avenir personne... n quelque, lilii» qu'il soit attaché nu service
de l'église et obligé d'nssisler au eliceur, le fusse nvec des (dieveux
feinls, tours posLichcs ou perruques, lors même qu'elles
seraient lisses, courtes et modérées.