X. BARBIER DE MONTAULT 5^5 - Pot-pourri

LIVRE II. — COSTUME USUEL l%\
piVlionl* île romontoron urriorc. 11 n'y a pas lieu do blAmer uni»
innovation (pii a son utilité évidente et, (Tailleurs, il n'en parai!
rien au dehors. »
Telles sont les explications quo je devais préalablement fournir
sur In mode ecclésiastique, excusable par le milieu ambiant, qui
s'est progressivement imposé nu point de faire renoncera quelques
anciennes lraiIiI ions.
CHAPITRE SECOND
L'ÉTOFFE
1. Quidilé. — 2. Velours. — 3. Moire. — 4. Soie. — 5. Kégidicrs. —
6. Saisons. — 7. Concordance. — 8. Laine el colon. — 9. Kourinrcs. —
10. Linge.
1. L'étoffe constitue pur elle-même une distinction normale dans
loelassemon l dos individus. Elle esl grossière et do couleur naturelle
pour les religieux réformés. Le bns-eheeur ol los séminaristes
doivent ne prendre qu'une étoffe commune, en signe d'infériorité
réelle. L'étoffe fine no convient qu'un clergé séculier ol h la prélnlure:
enfin une étoffe choisie ol spécinloost réservée nux plus hauts
dignitaires de l'Eglise.
2. L'étoffe est de diverses sortes : celours. soie, laine, linge.
Certaines étoffes sont plus pHrticulièromont affectées à certaines
catégories d'ceelésiasliquos. Le velours npparlient exclusivement
nu Pape, ol il esl toujours alors rouge cramoisi. Mais l'usage qu'on
fait le souverain pontife est limité, sint à lu snison. soil à quelques
parties du costume, soit encore n dosons spéciaux. En règle générale,
le velours n'est employé que l'hiver, pour los mules de cérémonie,
In mozelle ol le camauro. Sont encore on velours rouge,
le dossier, le dais et le mnreho-pied du trône, ainsi que le marchepied
di 1
l'autel, lorsque le Pape célèbre pontificalemcnt ; do
mémo, la sedla gcslatoritt. le fauteuil du trône dans los palais
apostoliques ol los deux chapeaux pontificaux.
Aucun autre membre du clergé ne poul s'allribuer le velours,