X. BARBIER DE MONTAULT 5^5 - Pot-pourri

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ques. L'Imbil séculier, ati contraire, emprunténux gens du monde,
n'a absolument rien de commun, ni pour l'ensemble, ni pour 1rs
détails, nvec le eoslume ecclésiastique.
*£. Kn principe, l'habit séculier esl formellement interdit au
clergé, lanl pnr le Concile de Treille que par la consliluliou spécinle
île Sixle-Quinl.
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n évèipie ne peul le permettre, sinon uccidenlelleinent et pour
un eus grave (I); nulremenl, pour un laps de lemps plus ou
moins prolongé, un induit du Sainl-Siège serait rigoureusement
nécessaire. Ainsi, j'ai vu un ecclésiastique français, qui avail mie
jambe de bois, solliciter la faveur de ne pus porter la soulane qui
le gênaiI singulièrement dans la marche : de plus, un pantalon
était nécessaire pour rucher celle difformité. L'induit lui fut accordé,
mnis a. la condition qu'il prend rail la soulane pour célébrer
ol qu'en dehors de l'église son eoslume serait décente!, complètement
noir.
il. La (Congrégation des Kvèques et Itégulicrs est seule roiiqiclenle
pour autoriser un clerc ou un religieux n quitter momentanément
son hahil, afin de prendre des vêlements laïques, pour un
temps déterminé et duus des circoiislnnces spéciales. Voici ce
qu'elle écrivait au général des Dominicains : «Le chevalier Jeun-
Horace (iuiccinrdi, envoyé impérial à (ièiies. ayant besoin d'un
religieux très prudent pour traitera Londres quelques affaires secrètes
(d imporlnnles, et désirant employer le P. Dominique-Thomas
Srhinrrn, n fait demander à in S. Congrégnlion des Évèques
et Itégulicrs, pour ce religieux, l'autorisa lion d'aller à Londres el
de quitler l'Imbil tout le temps nécessnire. pour n'être pas reconnu,
el de vivre hors du cloître. Les Kininenlissimes cardinaux
oui bien voulu rem (dire h Votre Paternité celle autorisation pour
(I) Kerrnris, duus su liihliolheca canon ica, v" Clei'tcas, donne ces raisons,
qu'il nppello « i usine cl ralionahiles causae )>. qui perinelleut. à an
clerc de ne pas porter, dans certaines eiiroiisluuces de. temps ou de lira el
dans quelques pnys. l'Imbil ecclésiastique. Xe pèche doue pas el iiYiicnurl
pas de censure celui qui le fnil « ex causa iusli liuioris », en easde crainte
fondée ; par infirmité, pour la Ion su m ou pauvreté, pour l'habit ; qui, riiez
lui et en secret, quitte l'habit clérical, car ce n'est qui.' temporairement ; (pii,
eu voyage ou pèlerinage, prend des vêlements courts ; qui uc quitte son
costume propre qu'une fois en passant.