X. BARBIER DE MONTAULT 5^5 - Pot-pourri

LIVRE III. — COSTUME DE CHOEUR 287
CHAPITRE ONZIÈME
LE MANTEAU
1. l'e.raonaes qui le portent. — 2. Deuil. — 3. Familiers. — 4. Itégulicrs.
— 5. Laïques.
1. Le manteau peut s'envisager au triple point de vue des séculiers,
des réguliers, et des laïques.
2. Pour le clergé, le nmnteau esl un signe de deuil ou de sujétion.
Celui qui, à l'issue de la messe, doit prononcer une oraison funèbre,
est tenu, en vertu du Cérémonial des évèques, de prendre
simplement le manteau sur la soulane. (Test dans ce costume
qu'assistent les ecclésiastiques, epii. aux funérailles, font partie du
deuil, ainsi que Ta déclaré la S. Congrégation des Rites.
l\. Les familiers de l'évèque portent le manteau et la soulane,
l'un et l'autre noirs.
tint également le manteau sur l'habit noir le gentilhomme et le
doyen des domestiques du cardinal, de même que le valet de
chambre de l'évèque.
À certaines cérémonies moins solennelles, comme les chapelles
cardinalices en dehors du palais apostolique, les caudalaires des
cardinaux ont le manteau noir sur la soutane violette.
4. Les réguliers qui n'ont pas l'usage de la coule ou de la chape
prennent le manteau pour l'église : tels sont les Franciscains et les
Capucins.
Les Clercs réguliers prêchent en manteau noir : ainsi font les
Jésuites, les Théatins, etc., quoique au chœur ils revêtent le surplis.
Les chevaliers de Malte onl, au clueur, un manteau de soie
noire, marqué, sur le côté gauche, d'une croix de toile blanche.
Les réguliers, qui n'ont pas l'usage du manteau, no doivent pas
le |M>rtcr h la cour pontificale.