X. BARBIER DE MONTAULT 5^5 - Pot-pourri

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H le drnp en hiver, même la moire et le velours (ce qui est aller
Irop loin).
t Hirelum enrdinalium et jesuilarum non mlmiltit floseulum,
eslue lex gênera lis an parlicularis? — La règle est certaine pour
1rs ranlinaux el les jésuites suivent la coutume, mais un usage
contraire existe partout ailleurs.
Quid île obligationo, crassiludine et colore huius flosculi ? —
La houppe n'est pas obligatoire et sa grosseur n'est pas déterminée
; sa couleur est celle même de lu bnrrelle, par conséquent
noire, violelle ou rouge. Les évèques de la Haute-Italie la portent
verte, « quod maxime laudandum. » (Je ne suis pas de cet avis el
je n'y vois qu'une bizarrerie.)
'r Polestne ndinitli funiculus seu rrsliculn rubei coloris circa
angulos bircli ? — Non.
.'>" Kslnc lex slricta utbirelum habeat solum modo Irin cornua !
Les Italiens en ont Irois. les Français et los Espagnols qunlre ; ln
coulume est légitime pour chaque pays, puisque « Silel Itoma,
qnae lamen nescire illam acquit., silet et S. C. ut niliil bac super
vnriidale dixeril ». Cependant on souhaite l'uniformité (1).
(>• Ouomodo porlatur hirelum super caput? Angulus sine cornu
debolne poni suprn aurem sinistram ? Tolcrnndus ne ususeonlrarius
? — L'usage contraire à la pratique romaine ne doit pas èlre
toléré».
7" Qualisosso debeul- subsulurn ? An ex lela aut serico? Etcujus
coloris ? — Peu importe la matière et la couleur, puisqu'on ne les
voit pas ((t'est bien large.)
8*Quomodo tcnendnm biretum in manibus? An aperlum. uli
Homae, duplicalum et clausum, uli in Gallia ?— A Rome et dans
toute l'Italie, la barrette ne se ferme pas.
(1) VAmi du Clergé n reproduit eo renseignement, qui ne me parait
pas très sur archéologiquement et symboliquement parlant : « Ln bnrrelle
remonte assez haut. Les uns en placent l'origine ou xi p
siècle, d'autres au ix\
Mais elle no parait pas avoir eu dans le principe la forme exacte qu'elle
présente aujourd'hui La vraie barrette, celle qui est usitée h Home depuis
plusieurs siècles, n'a que trois cornes, afin d'honorer la 1res sainte Trinité ;
néanmoins elle n toujours quatre cotés, afin de représenter la croix et d'en
rappeler sans cesse le souvenir. » Je doute que l'on puisse soutenir que les
trois cornes symbolisent la Trinité et remontent un x* siècle.