X. BARBIER DE MONTAULT 5^5 - Pot-pourri

LE COSTUME HT LES USAUES ECCLÉSIASTIQUES
Itoims, prive do son office, el de son liéncfiec quiconque ne porterait
pas l'hahil décent des clercs, mais celle peine n'était jms appliquée.
Saint Bernard, se prévalant de la lihcrté aposlolique envers le pape
qui avait élé moine sous su direction. Ini écrivait ainsi : «Luxusvesliiun
iulerdicltis. sed non reslriclus : poeua addicla.sed minime secula
esl. » Nous ferons cerlaiiiemcul en sorle de ne pus nous exposer à
une scmhluldc réprimande.
Pologne, de noire palais archiépiscopal, le 8 juillet IT.'JC».
CIIANTItK IXJl'ZI&MK
KIHT III" CMUU.NAL HILflXXA CI788).
1. Célébrai ion do la messe. — 2. Censures.
Une chose que les édils prohibent sévèrement encore, c'est
que les prêtres entrent dans les églises pour célébrer la sainte
messe avec des babils de couleur, sans tonsure, ou uvec des vêlements
indécents. Les ordonnances font une obligation aux
recteurs des églises de s'opposer a la célébration de la messe en
pareil cas, comme aussi elles défendent d'avoir des soutanes dans
les sacristies pour l'usage îles prêtres, car ils doivent dire la
messe avec la soutane qu'ils portent eu venant. Les édils sont
invariables sur ces points-là. Le Cnrdinnl-Yieniro Marc-Antoine.
Colonial, par édil du % novembre 1788, remit en vigueur toutes
les anciennes ordonnances, el prohiba de nouveau aux recteurs
des églises de Home, de laisser dire 1
la messe avec des habits de
couleur, ou indécents, ou sans porter lu tonsure.
OU remurquern que toutes ces ordonnances ne font pus mention
de suspense ni (TauIres censures contre les ccclésinsliqucs (pii
violent lu loi relnlive n l'habit clérical. C'est cpfon effet les
SS. Congrégations n'npprouvenl pus les censures en celte matière,
surtout si elles devaient èlre encourues par le seul fuit de lu transgression.
Des amendes au profit des pauvres, des peines extraordinaires,
voilà ce que lu discipline canonique permet, sauf les cas
où la gravité des abus et le grand nombre dos prévaricateurs