X. BARBIER DE MONTAULT 5^5 - Pot-pourri

LIVRE II. — cosmiK rsvKL 22ÏI
baille rl on rsl obligé de l'ourler d'un galon nu rrbonl inférieur.
afin qu'ollo serre mieux ln lèle. Pivetiulinii inutile*. A Home*. 1rs
rôles se recouvrent- luuliielleuieul et cbucinie esl fixée 1
pur une
piqûre. Inquelle se répète tout nutour.
Au sommet est une pelile boucle en gnnse. qui serl n prendre
el mettre* lu cnlolle ; rien u uulurisr a cet endroil une iumppette
de soie effilée, comme on le fuit en quelques pays, par exemple
en Lombnrdir. en Autriche.
La peau, qui forme doublure, n l'a van luge de rendre ln calotte
rigide. On ne s'aperroit bien de cela qu'aux offices pontificaux,
lorsque In calotte épiscopulc esl posée sur un plateau : souple et à
plis, elle n'y ferait pas si bonne figure. Il esl évident epie In q u eslion
de goiM n dA enlrer pour quelque chose* dnns celle combinaison.
Tout (dois. In peau n un inconvénient : elle échauffe In lèle. cl,
par In sueur epii ne s'évnpore pns, tend n fnire* lomber 1rs cheveux,
nu moins à lu partie antérieure. Quoi qu'il eu soil, serait-ce
bien à nous, Français, à, nous plaindre, nous qui avions inventé,
apparemment pour une plus grandi* durée, la calotte en cuir
bouilli, dont il ne reste désormais quo de» rares spécimens, conserves
pnr quelques vieux ehunlres ol curés i
2. Le cuir bouilli finira par disparaître, comme aussi le bonnet
de soie qui ressemble h un bus. le Iricot ed le velours. Le* Irirol «*sl
toujours grossier, même fnil nu petit fer. n moins qu'il ne* se fusse*,
au mélier, mnis nlors il n'a plus assez de consistance, si on ne
lui fnil un reborel toujours elisgrncieux.
Quant nu velours, il nppnrlienl en propre nu pape. Personne
autre à Home n'oserait r usurper et l'on se* rappelle l'élonnemenl