X. BARBIER DE MONTAULT 5^5 - Pot-pourri

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LE COSTUME ET LES USAGES ECCLÉSIASTIQUES
I. Tout salut est interdit, à qui que re soit, quand le prêtre
est rouvert, soit en se rendant n l'autel, soit dans les processions
ou encore lorsqu'il esl paré : il n'y a d'exception que pour certains
cas déterminés, prévus pur la rubrique et compris dans les
cérémonies sacrées.
lia Congrégation des Hiles répond de s'en lenir ù la coulume et
ne se prononce pns sur la question posée, n su voir si les chanoines
qui assistent l'évèque à soi! troue doivent lever leur barrette
chaque 1
, fois que des chanoines passent devant eux.
Au eanoniei nssistcutes episcopo ad sedem episeopalein, ussurgerc
possinl. et dohcunl. ne toi 1ère hirelum, dum pcrlrnnsuiinl alii eanoniei
? S. II. C. respondil: Servrlur iu omnibus (laeremon in le. Pie
*0 Seplemhris 1087.
(In lient saluer, pur une simple inclinaison de lèle.. sans se découvrir.
AXGEIJWOLITANA. — Quando in missa solemni concîonalor
posl 'salulalionem salutal ministres allaris seu facit rêveront iam.
qiiaerilur : An debent célébrons et miuistri rorrespcmdere diseonperieudo
eapul an non t S. 11. C. respondil : Xon esl ineongruum si
miuistri allaris td ipse eclehraus salulalioni eoneioiuiloris correspondront
(20 lui. HW«).
5. Il est bon de signaler ici un usage italien, afin de le faire
passer dans la pratique française : il se réfère n la collation solennelle
des béuéfices. Qunjul un bénéficier quelconque, chanoine,
ru ni ou autre, doit recevoir l'investiture, il s'agenouille devant
l'évèque assis h sou 1 roue el, après la profession de foi prescrite
par Pie IV. l'évèque lui passe au doigt sou anneau, en signe
d'alliance avec l'Église, puis lui met sur In lèle une barrette pour
témoigner qu'il a désormais pleine autorité sur le bénéfice qui lui
est conféré.
On lit dans les Gonstitutiones capitulâtes calhedralis Kcclesiae
Tieinencis, qui datent de 1878, (pie l'institution dis chanoines de
Pavie se fait par l'évèque après la profession de foi par l'imposition
de la barrette : « Ad episcopum spécial, qui, accepta professione
fidei, per hireti impositiouem de mon», in ennonicatu insliluit
» (p. 8).