X. BARBIER DE MONTAULT 5^5 - Pot-pourri

LK COSTCAIK Kï LUS USAGES ECCLESIASTIQUES
mais il convient essentiellement que celte croix n'exhibe aucun
emblème oti aucune inscription réprébensible. La Sacrée Congrégnlion
de l'Index u condamné la croix imaginée par le curéMigorel,
du diocèse de Séez.'el celle de S. Procopca été renvoyée au
Saint-Office.
VIW1S. -— Supplicalio quncdnm exhihita pro licenlia apponendi
iu fine vilae S. Procopii de proximo hnpriinondao de manda lo Magistri
Saeri Palalii (puundam cruccin cum aliquihus vorlds hchrairis, ad
collam deferendam. fuit remissn ad Sanetaai Inquisif ionem. Die
1 SopliMuliris IMS.
CHAPTTRE VÏXGT-TROTSIEME
LES IJKCORATIOXS
1. Distinctions. — 2. IhVornlions rivîlos. — 3. DiVorolions religieuses. —
4. Clergé.
I. Les décorations sonl de deux sortes, civiles ou religieuses.
îî. Les décornlious civiles sont celles (pie confèrent les gouvernements,
lors même qu'elles porteraient un nom de sainl (sainl
Grégoire, saint André, etc.), ou les ordres chevaleresques, mais à
litre purement honorifique.
Ces décornlious sont absolument interdites aux rcclésinsfiqucs,
à l'église el sur le costume de clueur. On se souvient encore du
scandale causé à Koinc pur Mgr Lacroix, noire clerc national,
lorsque, à Saint-Louis des Français, il se présenta avec le clergé
à la porte de l'église pour recevoir le pape : il avait attaché la
croix de la Légion d'honneur à sa chape de eninérier. Un maître
dos cérémonies nposloliques lui fil l'affront de la lui enlever publiquement.
Ce fait n'est malheureusement pns le seul eu ce genre el
je pourrais nommer un prélat anglais, qui, dans une solennité et
avec ce même eoslume, n osé paraître nvec lu décoration (pic lui
avait conférée le président de la République ; mais il ne se trouva
personne pour le reprendre, même pas le cardinal Pic, devant qui
le fait se produisait.