X. BARBIER DE MONTAULT 5^5 - Pot-pourri

2oO Mi COSTOIE HT LES l?SACES KlICLÉSIASTIQIES
l'observation «1rs règles c*iiiif>iii(|iirs. lin 1824. Isi S. Congrégation
des Kvèqiies rl Itégulicrs écrivit îi l'évèque de Césènc :
Celte S. Congrégation a reçu des misoignomonls certains constatant
que quelques ecclésiastiques du diocèse portent des Induis séculiers
dont la forme el la couleur dégradent totalement le caractère ecclésiastique.
Le Sninl-Père (Léon \II) a monIré ici par ses ordonnances
.combien il désapprouve de semblables abus: la S. Congrégation, suivant
ses traces, vculque Y. S., par des édils (d par remploi des
moyens canoniques, extirpe cel abus qui scandalise, les séculiers. Si
Pou ne se rend pas aux moiiilions, V. S. en in l'or niera la S. Congrégation,
qui cousu liera le Saiul-Pèrc au sujet des mesures qu'on devra
prendre. Home, le \ février
Des lenlalives se sont produites eu divers lieux de l'Italie afin
d'introduire l'usage des habits séculiers dans le clergé. Voici mie
lettre de In susdite Congrégation à l'archevêque de l'isc. eu date
du 20 mars IKH3:
A ta lettre de V. S., datée du 28 janvier dernier, concerna ni l'alun?
qui s'est introduit parmi quelques ecclésiastiques du diocèse qui ont
adopté un habillement de pur caprice et se rapprocha ni des habits
séculiers, désordre au sujet duquel V. S. demande des instruction* île
In bourbe du Saint-Père, la S. Congrégation répond en adressant à
V. S. les édils remis en vigueur par Léon XII, de suinte mémoire.
Ils pourront servir de règle pour obvier aux abus el faire observer les
décrois du Concile de Trente sur l'hahil clérical ol la tonsure. Prenant
pour guide le cardinal Pallavicini, vicaire de borne, et son édil du
10 décembre I72i. V. S. a précédemment adressé an clergé du diocèse
nue circulaire en date di| Il sepl end ire 1807, laquelle prescrit la forme,
la couleur el la décence de l'Imbil extérieur des ecclésiastiques. Puisque
la plus saine partit» du clergé se règle d'après la circulaire, il ne
reste qu'à renouveler les ordres el. à prohiber le nouveau eoslume
séculier par lequel ou déshonore le caractère sacerdotal. V. S. ]miirra
y ajouter quelques dispositions des édils de Léon XII et ou ordonner
l'observai ion sous les indues édictées dans (•es mêmes édils. Les évèques
voisins, suivant les exemptes de V. S., remet Iront leurs ordonnances
(Mi vigueur cl s'estimeront heureux d'imiter le plus ancien
évèque de Toscane. Rome, le 20 mars 18.Td.
O. Ou ne peul pas enlever n un clore tous les privilèges eeclr-
siusliqucs parce qu'il ne porte pus l'hahil ; il perd, sans doute, le