X. BARBIER DE MONTAULT 5^5 - Pot-pourri

LIVBB II. — COSTUME USUEL 247
1111 nn, avec les précautions et les conditions «pie Votre Paternité
jugera nécessaire*!. Home, 0 août 1733. »
D'après les instances du provincial de France. lequel attesle
que le local esl insuffisant pour le noviciat, le procureur général
île l'institut deiuanile l'autorisation de transférer le noviciat d'Aix
dons le couvent de Lyon, et d'y conduire les novices en habit
séculier, en raison des circonstances locales, sans que l'an de noviciat
soit censé interrompu. — « Ex am lien lia Ssiïii, die
£\ .Maii 1845. Ssriius annuil arbitrio P. provincialis pro petila
Iranslalione novitiatus in praefalum ronventum, duinmodo in
ru regularis observantia vigeal, el serventur de iure servanda nec
non ]iro translatione diclorum noviciorum iuxla preces. »
r r
Du lit, dans le Pèlerin du l octobre 1881 :
t l*n dérrelde la S. Congrégation des Évèques el Itégulicrs autorise
les supérieurs généraux d'Ordre h permettre aux religieux
expulsés de vivre hors des couvents et d'offrir leurs services aux
évèques pour le ministère paroissial. Ces religieux, sans être sécularisés,
seraient autorisés h vivre, pour un lemps, comme s'ils
relaient, c'esi-à-dire à se mettre sous la juridiction de l'Ordinaire.
Ils pourront porter l'habit ecclésiastique et même l'hahil civil, si
1rs circonstances l'exigent. »
-I. Si l'Église tolère l'hnbit court, elle défend expressément au
clergé les babils séculiers el mondains. 1 l'importe de faire connaître
1rs décisions rendues ù cet égard parles Congréga lions romaines.
Le nonce de l'Allemagne inférieure en résidence à (Cologne, sous
le pontifical du vénérable Innocent XI, voyant que les ecclésiastiques
portaient des babils séculiers, négocia avec divers évèques
|H)iir apporter remède h cet abus, el l'on convint d'exiger un
serinent de ceux qui recevaient les ordres sacrés ou qui demandaient
l'institution des bénéfices. La lettre du nonce qui expose
Imite celle affaire est reproduite au chapitre XII, p. 127 et suiv.
Voici la formule du serment que l'on exigeait des ecclésiastiques.
Ego X. X. pronullo el iuro, ab eu boni qua suscipiam aliqucm ex
ardinibus sacris, vidcliecL suhdiaconaluni, diaconaluni cl presbyteratum,
aul percipiam fruetus dignilatum, persoualumn, aut benefiriorum
quormneumque ccrlcsiustieorum, quod geslabo habiluin clerica-