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booklet 2009/2010 - Théâtre de la Ville

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© Christian Berthelot<br />

AU THÉÂTRE SILVIA MONFORT • TARIF HORS LES MURS<br />

DU 2 FÉVRIER AU 6 MARS EN PARTENARIAT AVEC LE THÉÂTRE SILVIA MONFORT<br />

À PARTIR DE 13 ANS<br />

THÉÂTRE DROMESKO<br />

Arrêtez le mon<strong>de</strong>, je voudrais <strong>de</strong>scendre<br />

conception, mise en scène et scénographie<br />

Igor et Lily<br />

composition musicale Alexan<strong>de</strong>r Ba<strong>la</strong>nescu<br />

costumes Cissou Winling<br />

accessoires, sculptures Fabienne Killy, Anne Leray<br />

masques Fre<strong>de</strong>ricka Hayter<br />

toiles peintes Catherine Rankl, Matthieu Lemarié<br />

lumières Ronan Cabon<br />

son Philippe Tivillier<br />

jeu, danse Lily, Igor, Violeta Todfi-Gonzalez,<br />

Monique Brun, Baptiste Blegbo, Zina, Louis Yerly<br />

et en alternance David Bursztein / Charlie Nelson<br />

/ Marcial Di Fonzo Bo / Jean-Michel Mouron /<br />

Jean-Marc Stehlé<br />

interprétation musicale: Lily chant, Igor accordéon,<br />

Sandor Berki contrebasse, Jenö Sorös cymbalum,<br />

Janos Sandor violon, Revaz Matchabeli violoncelle<br />

Un âne, une chèvre, une poule, un petit cochon<br />

et dans son bocal un charmant poisson rouge…<br />

Voici donc <strong>de</strong>vant nous, avec poils, plumes et<br />

écailles, <strong>la</strong> matérialisation d’un véritable inventaire<br />

à <strong>la</strong> Prévert occupant, comme si <strong>de</strong> rien<br />

n’était, <strong>la</strong> salle d’attente d’un hypothétique<br />

cabinet vétérinaire dont le boss pourrait s’appeler<br />

Noé. C’est à travers l’image forte <strong>de</strong> ce<br />

prologue surréaliste qu’Igor et Lily ont imaginé<br />

l’ouverture d’Arrêtez le mon<strong>de</strong>, je voudrais <strong>de</strong>scendre,<br />

<strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière création du <strong>Théâtre</strong> Dromesko,<br />

leur réponse alternative et poétique<br />

aux mauvaises nouvelles qui ne cessent <strong>de</strong><br />

nous parvenir <strong>de</strong>s quatre coins <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nète.<br />

Depuis quelques années Igor et Lily, se sont<br />

affranchis <strong>de</strong>s barreaux <strong>de</strong> leur célèbre Volière<br />

Dromesko pour installer leur théâtre sous les<br />

toits à <strong>de</strong>ux pentes d’idéales baraques <strong>de</strong><br />

bois. La <strong>de</strong>rnière en date a <strong>de</strong>s airs d’Arche<br />

salvatrice tant elle est <strong>la</strong>rge et vaste, habitée<br />

d’un confortable gradin et capable <strong>de</strong> contenir<br />

une machinerie <strong>de</strong> scène digne d’un opéra.<br />

Pour autant, c’est par <strong>la</strong> petite porte et en douceur<br />

que l’on entre ici pour vivre <strong>la</strong> magie d’une<br />

très intriguante invitation à voyager dans les<br />

songes. Accompagnés par les cor<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’orchestre<br />

tzigane qui donnent <strong>de</strong>s ailes à <strong>la</strong><br />

musique d’Alexan<strong>de</strong>r Ba<strong>la</strong>nescu, on parcourt<br />

ainsi l’intime et le grandiose à travers les mille<br />

et une facettes d’un cabinet <strong>de</strong> curiosités aux<br />

allures d’immense coléoptère. Sous <strong>la</strong> direction<br />

d’un maître timonier, <strong>la</strong> chimère grinçante semble<br />

un navire tirant <strong>de</strong>s bords à <strong>la</strong> recherche <strong>de</strong>s<br />

meilleurs vents. Dépliant ses élytres <strong>de</strong> bois à <strong>la</strong><br />

force <strong>de</strong>s poulies, l’animal tourne sur lui-même<br />

et découvre une scène sans cesse recomposée<br />

prétexte aux fantasmes les plus débridés.<br />

Si pour le cadre, on pense à ces machines<br />

dont Léonard <strong>de</strong> Vinci avait le secret, pour le<br />

contenu, les références se bousculent… et <strong>de</strong>s<br />

Amoureux <strong>de</strong> Peynet, aux métaphoriques paysages<br />

<strong>de</strong> Chagall en passant <strong>de</strong>s fresques<br />

grotesque et <strong>de</strong>s clins d’œil à <strong>la</strong> comédie musicale,<br />

il n’est alors qu’une certitu<strong>de</strong>: nul ne pourra<br />

détruire notre capacité à rêver tant que tourneront<br />

les manèges. Patrick Sourd<br />

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