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booklet 2009/2010 - Théâtre de la Ville

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26<br />

LES ABBESSES • TARIF A<br />

DU 15 AU 20 FÉVRIER EN FRANÇAIS ET EN JAPONAIS, SOUS-TITRÉ<br />

MICHEL VINAVER I ORIZA HIRATA<br />

ARNAUD MEUNIER<br />

Tori no tobu takasa<br />

UNE ADAPTATION JAPONAISE DE Par-<strong>de</strong>ssus bord<br />

Par-<strong>de</strong>ssus bord, ou les chamboulements humains et sociaux, au sein d’une<br />

entreprise familiale française rachetée par une multinationale américaine.<br />

texte original Michel Vinaver<br />

adaptation et col<strong>la</strong>boration artistique Oriza Hirata<br />

mise en scène Arnaud Meunier<br />

dramaturgie Simon Chemama<br />

scénographie et costumes Camille Duchemin<br />

décor Kensuke Suzuki<br />

lumières et régie générale Frédéric Gourdin<br />

création son Benjamin Jaussaud<br />

chefs <strong>de</strong> projet Karine Branchelot,<br />

Yoko Nishiyama<br />

avec Philippe Durand, Tomohito Hatanaka,<br />

Yoko Hirata, Elsa Imbert, Akiko Ishibashi,<br />

Moanda, Daddy Kamono, Hi<strong>de</strong>ki Nagai,<br />

Hiroko Matsuda, Nathalie Matter, Hiroshi Ota,<br />

Tadashi Otake, Hiroshi Otsuka, Kotaro Shiga,<br />

Reiko Tahara, Hiroshi Takahashi (Bungakusa),<br />

Ruriko Temmyo, Kenji Yamauchi<br />

La pièce étant <strong>de</strong> Michel Vinaver, elle glisse<br />

avec panache sur les rives <strong>de</strong> l’humour – c’est<br />

son style – et raconte du vrai – il connaît très<br />

bien ce dont il parle. Écrite dans les années 70,<br />

elle <strong>de</strong>meure d’une actualité aujourd’hui mondialisée<br />

: elle est adaptée par Oriza Hirata,<br />

auteur, metteur en scène, directeur à Tokyo<br />

d’une compagnie et d’un théâtre où il accueille<br />

<strong>de</strong>s artistes <strong>de</strong> tous pays. Arnaud Meunier a<br />

déjà monté chez lui La Deman<strong>de</strong> d’emploi, <strong>de</strong><br />

Vinaver.<br />

Par-<strong>de</strong>ssus bord existe en plusieurs versions,<br />

Hirata adapte <strong>la</strong> plus courte à <strong>la</strong> situation actuelle<br />

dans son pays, l’entreprise familiale est donc<br />

japonaise. Les comportements changent peu,<br />

quelques références historiques sont transposées,<br />

et ce n’est plus l’intrusion d’un juif qui provoque<br />

une réaction <strong>de</strong> refus, mais celle d’un<br />

Rwandais :<br />

« Un homme ayant lui aussi échappé à un massacre.<br />

J’avais pensé à un survivant d’Hiroshima,<br />

mais le problème n’est pas le même. Et<br />

puis chez nous on voit si peu <strong>de</strong> Noirs que leur<br />

situation est souvent difficile. Les juifs, on ne<br />

sait pas, on ne fait pas attention. »<br />

L’entreprise qui ne fabrique pas, comme dans<br />

<strong>la</strong> version originale, du papier toilette mais <strong>de</strong>s<br />

cuvettes haute technologie, est rachetée par<br />

une compagnie française. Transaction possible<br />

puisqu’elle s’est produite dans le secteur automobile.<br />

Quelle que soit <strong>la</strong> nationalité du racheteur,<br />

le résultat peut s’avérer brutal. Exemple :<br />

arrivant un lundi à son travail, un ami d’Hirata<br />

trouve <strong>de</strong>s patrons inconnus. Il ne savait rien,<br />

rien n’avait filtré.<br />

Le cinéma nippon abor<strong>de</strong> ce genre <strong>de</strong> thème,<br />

tout au moins dans les films que nous recevons.<br />

Sur scène, c’est rarissime. Hirata représente un<br />

cas particulier : son théâtre est privé mais il<br />

reçoit <strong>de</strong>s subventions, bénéficie donc d’une<br />

marge <strong>de</strong> liberté. Dans une écriture apparemment<br />

simple, avec une ironie sans indulgence<br />

ni mépris, il traite <strong>de</strong> sujets qui mettent en cause<br />

les comportements quotidiens. Vinaver dit <strong>de</strong><br />

lui : « Il est mon frère ». C. G.<br />

ORIZA HIRATA<br />

Après un tour du mon<strong>de</strong> en vélo, il publie ses<br />

aventures. À 20 ans, il entre à l’université, écrit,<br />

fon<strong>de</strong> sa compagnie, avec <strong>la</strong>quelle il monte<br />

ses pièces. Dont Tokyo Notes, Gens <strong>de</strong> Séoul,<br />

Nouvelles du p<strong>la</strong>teau S, présentées en France,<br />

dans ses mises en scène et celles d’artistes<br />

invités en son théâtre, (Arnaud Meunier, Frédéric<br />

Fisbach…). À Gennevilliers, il a monté en<br />

français, Sables et soldats. C. G.<br />

ARNAUD MEUNIER<br />

Il fon<strong>de</strong> en 1997 <strong>la</strong> compagnie <strong>de</strong> <strong>la</strong> mauvaise<br />

graine. De Pasolini à Novarina, d’Europe au<br />

Japon, il parcourt le mon<strong>de</strong>. Il poursuit un travail<br />

mené sur l’écriture <strong>de</strong> Michel Vinaver dont<br />

il a monté La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’emploi et King et sur<br />

l’écriture d’Oriza Hirata dont il a mis en scène<br />

Gens <strong>de</strong> Séoul à Chaillot. C. G.<br />

© Naoaki Yamamoto

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