booklet 2009/2010 - Théâtre de la Ville
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© John Hogg<br />
LES ABBESSES • TARIF A<br />
DU 18 AU 22 MAI<br />
GREGORY MAQOMA<br />
VUYANI DANCE THEATER<br />
Beautiful Me CRÉATION<br />
Depuis qu’il a fondé le Vuyani Dance<br />
Theater en 1999, Gregory Maqoma<br />
s’est imposé comme figure majeure<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> jeune génération <strong>de</strong> chorégraphes<br />
sud-africains. Il vient pour<br />
<strong>la</strong> première fois au <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Ville</strong>.<br />
avec Gregory Maqoma et 4 musiciens<br />
et <strong>la</strong> col<strong>la</strong>boration d’Akram Khan,<br />
Faustin Linyeku<strong>la</strong> et Vincent Mantsoe<br />
« Comment sait-on d’où l’on est ? Comment se<br />
confronte-t-on à soi-même ? », <strong>la</strong>nce Gregory<br />
Maqoma à l’ombre d’un dialogue imaginaire.<br />
Le geste souple, vif, précis, le danseur sudafricain<br />
sème souvenirs et questions d’i<strong>de</strong>ntité<br />
au cœur brû<strong>la</strong>nt <strong>de</strong> « son » Histoire. Pour Beautiful<br />
Me, il a <strong>de</strong>mandé à Vincent Mantsoe, complice<br />
d’enfance dans le township <strong>de</strong> Soweto,<br />
au Congo<strong>la</strong>is Faustin Linyeku<strong>la</strong> et à Akram Khan,<br />
d’origine indienne, trois chorégraphes mariant<br />
danse traditionnelle et création contemporaine,<br />
<strong>de</strong> lui écrire <strong>de</strong>s séquences dansées. Gregory<br />
Maqoma a ajusté sur lui ces phrases chorégraphiques<br />
mêlées <strong>de</strong> conversations imaginées en<br />
ang<strong>la</strong>is et en xhoza, pour composer un solo qui<br />
diffracte trois styles différents. Accompagné en<br />
scène par quatre musiciens au violon, violoncelle,<br />
percussions et cithare indienne, il vibre<br />
sous <strong>la</strong> caresse <strong>de</strong>s mots et <strong>de</strong>s notes, jaillissant<br />
<strong>de</strong> son corps en un flux rythmique, du<br />
déhanché nerveux à <strong>la</strong> calligraphie ciselée. Et<br />
renvoie l’écho d’un homme qui traverse son<br />
passé pour pouvoir vivre au présent. Gw. D.<br />
THÉÂTRE DE LA VILLE • TARIF A<br />
(PL. NON NUMÉROTÉES)<br />
DU 26 AU 28 MAI<br />
CHRISTIAN RIZZO<br />
L’ASSOCIATION FRAGILE<br />
L’Oubli, toucher du bois<br />
8 interprètes CRÉATION<br />
Il aime le mystère et fait <strong>de</strong> ses pièces un rituel<br />
avec juste ce qu’il faut pour bro<strong>de</strong>r sur scène, à<br />
même <strong>la</strong> peau <strong>de</strong> l’espace, d’étranges intrigues.<br />
De préférence <strong>de</strong>s histoires d’amour qui ne se<br />
disent pas avec les mots mais autrement. Avec<br />
les corps, les objets, l’image et <strong>la</strong> musique,<br />
comme dans sa précé<strong>de</strong>nte création proche<br />
d’un opéra pop, Mon amour. Pour Christian<br />
Rizzo l’écriture n’appartient pas qu’à <strong>la</strong> littérature<br />
ou <strong>la</strong> musique. Il y a aussi celle <strong>de</strong>s corps<br />
dans l’espace. Ce qu’il appelle chorégraphie.<br />
Dans L’Oubli, toucher du bois, l’artiste se donne<br />
<strong>de</strong> nouvelles contraintes : plus <strong>de</strong> mouvement,<br />
<strong>de</strong> gestes tactiles – en<strong>la</strong>cements, appuis, portés<br />
– à même <strong>de</strong> créer d’autres images poétiques,<br />
telles que: «frotter l’épaule <strong>de</strong> quelqu’un<br />
pour faire s’envoler <strong>de</strong>s poussières d’étoile ».<br />
Les huit interprètes tracent <strong>de</strong> multiples trajectoires<br />
vouées à l’éphémère magie <strong>de</strong> l’oubli.<br />
Dans un dispositif à venir, sorte <strong>de</strong> cabinet <strong>de</strong>s<br />
curiosités, <strong>la</strong> pièce se déploie entre piano et<br />
musique électronique, composition <strong>de</strong> Sylvain<br />
Chauveau. I. F.<br />
Ne pas choisir<br />
le terrain<br />
d’accueil, mais<br />
l’espérer,<br />
<strong>de</strong> lieu en lieu,<br />
<strong>de</strong> théâtre<br />
en théâtre.<br />
CHRISTIAN RIZZO<br />
© Ch. Rizzo<br />
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