booklet 2009/2010 - Théâtre de la Ville
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THÉÂTRE DE LA VILLE • TARIF B<br />
DU 23 AU 27 MARS<br />
DANSE - THÉÂTRE - MUSIQUE<br />
MAGUY MARIN<br />
CCN DE RILLIEUX-LA-PAPE<br />
CIE MAGUY MARIN<br />
création <strong>2009</strong><br />
en étroite col<strong>la</strong>boration avec 9 interprètes<br />
Début avril <strong>2009</strong>. À <strong>la</strong> Cité internationale,<br />
Maguy Marin et Denis Mariotte reprenaient Ça<br />
quand même. Cette pièce-manifeste, <strong>la</strong>ncée<br />
en 2004 au len<strong>de</strong>main du mouvement <strong>de</strong>s<br />
intermittents, n’a rien perdu <strong>de</strong> son acuité cinq<br />
ans plus tard. Ce<strong>la</strong> résonne même curieusement,<br />
juste après que Turba a été « chahuté »<br />
au <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Ville</strong>, déçus qu’aient pu être<br />
certains spectateurs <strong>de</strong> ne pas y trouver leur<br />
content <strong>de</strong> « danse » (c’est en tous les cas le<br />
motif que l’on suppose…). De quoi une création<br />
est-elle au ren<strong>de</strong>z-vous ? « Il y a toujours un<br />
moment où les choses arrivent enfin/doivent<br />
aboutir/finalement s’accomplir une bonne fois<br />
pour toutes/on appelle ça une échéance »,<br />
entend-on dans Ça quand même. Mais à <strong>la</strong><br />
veille d’entamer sa prochaine création, Maguy<br />
Marin ne sait pas ce qui l’attend en chemin. Ce<br />
n’est pas coquetterie d’artiste. C’est un choix :<br />
<strong>la</strong>isser venir ce qui va, avec les interprètes,<br />
s’écrire comme un poème. Inconfortable, sans<br />
doute, <strong>de</strong> ne rien savoir à l’avance. Mais là est,<br />
pour Maguy Marin, l’exigence <strong>de</strong> créer vraiment,<br />
hors <strong>de</strong> toute attente préconçue.<br />
J.-M. A.<br />
AUTOUR DU SPECTACLE<br />
« CHORÉGRAPHE OU AUTEUR ? »<br />
Rencontre / débat avec Maguy Marin<br />
LES ABBESSES • TARIF A<br />
DU 23 AU 27 MARS<br />
DANSE - THÉÂTRE<br />
PEEPING TOM<br />
CIE PEEPING TOM<br />
“32 rue Van<strong>de</strong>nbran<strong>de</strong>n”<br />
7 danseurs - CRÉATION<br />
Depuis leur caravane garée sur le parking du<br />
Centre Pompidou pour Une vie inutile (2000)<br />
jusqu’au terrier mortel du Sous-Sol (2007), <strong>la</strong><br />
compagnie f<strong>la</strong>man<strong>de</strong> Peeping Tom a su avancer<br />
franchement sur une route escarpée. Sa trilogie<br />
familiale obscure et crue, rassemb<strong>la</strong>nt<br />
quatre générations sur scène, du Jardin au<br />
Sous-sol en passant par Le Salon, a imposé un<br />
style visuel puissant, paradoxalement hyperréaliste<br />
et onirique. Peeping Tom (le voyeur en<br />
ang<strong>la</strong>is), c’est le double regard <strong>de</strong> Gabrie<strong>la</strong><br />
Carrizo et Franck Chartier dont l’intransigeance<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> pensée sert une vision spectacu<strong>la</strong>ire féroce.<br />
Pour leur nouvelle pièce intitulée “32 rue<br />
Van<strong>de</strong>nbran<strong>de</strong>n”, le duo a décidé <strong>de</strong> se concentrer<br />
sur l’individu et sa solitu<strong>de</strong> dans <strong>la</strong> société.<br />
Un thème presque banal si le traitement Peeping<br />
Tom n’assurait d’ores et déjà un point <strong>de</strong><br />
vue unique sur l’affaire. Gabrie<strong>la</strong> Carrizo et<br />
Franck Chartier, épaulés comme toujours par <strong>la</strong><br />
soprano Euridike <strong>de</strong> Beul, et <strong>la</strong> présence <strong>de</strong><br />
l’actrice-danseuse Maria Otal (81 ans), allient<br />
un sens théâtral audacieux à une gestuelle tout<br />
aussi risquée. J. L.<br />
L’art ne cesse<br />
<strong>de</strong> travailler à <strong>la</strong><br />
perception<br />
d’une réalité<br />
bouleversante<br />
MAGUY MARIN<br />
Le Salon, Peeping Tom © Agathe Poupeney