booklet 2009/2010 - Théâtre de la Ville
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Dance, Lucinda Childs © Jean-Luc Tanghe<br />
THÉÂTRE DE LA VILLE • TARIF B<br />
DU 14 AU 17 AVRIL<br />
LUCINDA CHILDS I<br />
BALLET DE L’OPÉRA<br />
NATIONAL DU RHIN<br />
Songs from before CRÉATION<br />
Dance REPRISE<br />
Au rang <strong>de</strong>s chefs-d’œuvre du XX e siècle,<br />
Dance, <strong>de</strong> Lucinda Childs, relève un défi <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
mo<strong>de</strong>rnité : oui, une fascination jubi<strong>la</strong>toire peut<br />
découler d’un principe structurel. Le cadre <strong>de</strong><br />
scène <strong>de</strong> cette pièce à effectif géant paraît une<br />
fenêtre ouverte sur un déroulé d’immensité cosmique.<br />
La répétitivité <strong>de</strong> <strong>la</strong> musique <strong>de</strong> Philip<br />
G<strong>la</strong>ss sous-tend un entrecroisement jamais interrompu<br />
<strong>de</strong> pas simples, sauts légers, voltes et<br />
infimes variations, sur <strong>de</strong>s grilles <strong>de</strong> trajectoires<br />
et inflexions gestuelles minimalistes, d’une<br />
complexité et finesse extrêmes. Ce vertige <strong>de</strong>s<br />
dimensions du temps et <strong>de</strong> l’espace est accentué<br />
par <strong>la</strong> projection, sur un tulle en front <strong>de</strong><br />
scène, <strong>de</strong>s images <strong>de</strong> <strong>la</strong> pièce <strong>de</strong> 1979, filmée<br />
par le p<strong>la</strong>sticien Sol LeWitt. Le Ballet <strong>de</strong> l’Opéra<br />
national du Rhin cultive une complicité au<br />
long cours avec Lucinda Childs. Ce<strong>la</strong> vaut aux<br />
spectateurs du <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> découvrir<br />
en outre Songs from before, nouvelle pièce <strong>de</strong><br />
cette chorégraphe <strong>de</strong>s avant-gar<strong>de</strong>s mue en<br />
c<strong>la</strong>ssique contemporaine. G. M.<br />
THÉÂTRE DE LA VILLE • TARIF B<br />
DU 26 AVRIL AU 4 MAI<br />
SANKAI JUKU<br />
USHIO AMAGATSU<br />
création <strong>2010</strong><br />
CRÉATION AU THÉÂTRE DE LA VILLE<br />
Chacun <strong>de</strong>s spectacles du chorégraphe japonais<br />
Ushio Amagatsu <strong>de</strong> <strong>la</strong> compagnie Sankai<br />
Juku peut se lire comme un rituel <strong>de</strong> passage,<br />
une traversée <strong>de</strong> p<strong>la</strong>teau qui se poursuit d’un<br />
théâtre à l’autre en conviant le public à participer<br />
au voyage. Cette sensation d’être sur <strong>la</strong><br />
route en compagnie d’Ushio Amagatsu est si<br />
rare qu’elle donne à chacune <strong>de</strong> ses apparitions<br />
<strong>la</strong> saveur d’un ren<strong>de</strong>z-vous particulier.<br />
Plonger dans l’espace <strong>de</strong> méditation ouvert<br />
par les Sankai, ces hommes aux crânes rasés<br />
dont le corps maquillé en b<strong>la</strong>nc se glisse dans<br />
<strong>de</strong> longues robes précieuses, se savoure comme<br />
un rébus. Entre sable, sang et eau, chaque<br />
pièce danse le néant <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie et sa jouissance.<br />
Le goût du secret, celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> fabrique intime<br />
d’un spectacle dont on ne sait pas toujours<br />
quel chemin imprévisible il va prendre, oblige<br />
une fois encore Ushio Amagatsu à ne rien<br />
dévoiler <strong>de</strong> sa prochaine pièce. On sait seulement,<br />
et comme toujours, qu’elle comptera sept<br />
danseurs, pour sept tableaux, et durera une<br />
heure vingt-cinq minutes. J. L.<br />
Tobari © Agathe Poupeney<br />
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