Condition physique et pratiques sportives des jeunes dans - IUMSP
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Il y a peu de différences <strong>dans</strong> le contenu <strong>des</strong> collations entre la semaine <strong>et</strong> le week-end de même<br />
qu’entre les filles <strong>et</strong> les garçons. Il est très intéressant de noter que l’on r<strong>et</strong>rouve les mêmes groupes<br />
d’aliments préférés comme collation (pâtisseries, chocolat, fruits, pain, eau, boissons sucrées,…), <strong>dans</strong><br />
ce sous-groupe de l’enquête complémentaire que <strong>dans</strong> le questionnaire de fréquence de l’enquête<br />
principale.<br />
Ce questionnaire, lié à l’interview de chaque jeune du sous-groupe, nous perm<strong>et</strong> également de mieux<br />
définir la consommation <strong>et</strong> la composition <strong>des</strong> repas. Le p<strong>et</strong>it déjeuner, pris par le même pourcentage<br />
de <strong>jeunes</strong> que <strong>dans</strong> l’enquête principale (94%), est plus fréquemment de type compl<strong>et</strong> le week-end<br />
qu’en semaine. Chez les filles, il est plus fréquemment composé seulement de céréales <strong>et</strong> lait ou<br />
seulement d’une boisson. Chez les filles, en additionnant les pourcentages de celles qui ne prennent pas<br />
de p<strong>et</strong>it déjeuner <strong>et</strong> de celles qui ne prennent qu'une boisson, on obtient un total d’environ 20%. Ce<br />
chiffre correspond au pourcentage d’adolescents suisses alémaniques, qui en 1993, ne consommaient<br />
pas de p<strong>et</strong>it déjeuner. Dans la présente enquête complémentaire, chez les filles de 11-12 ans, 26% ne<br />
prennent pas de p<strong>et</strong>it déjeuner. En ce qui concerne les repas de midi <strong>et</strong> du soir, nous r<strong>et</strong>rouvons <strong>dans</strong><br />
ce sous-groupe, le même type de consommation que celui obtenu via l’enquête principale pour les<br />
<strong>jeunes</strong> <strong>des</strong> même tranches d’âge. Plus de 9 <strong>jeunes</strong> sur 10 ont un repas chaud en semaine à midi <strong>et</strong> 6 sur<br />
dix le soir.<br />
En résumé, ce questionnaire, rempli par la diététicienne après l’interview de chaque jeune ayant<br />
participé à l’enquête complémentaire, m<strong>et</strong> en évidence une alimentation un peu moins «structurée» le<br />
week-end par rapport à la semaine. C<strong>et</strong>te partie de l’enquête sur le sous-groupe, donne <strong>des</strong> résultats très<br />
comparables à ceux du questionnaire de l’enquête principale.<br />
• Questionnaire sur les envies <strong>et</strong> les motivations<br />
Un autre questionnaire rempli par la diététicienne en fin d’interview nous a permis de cerner les envies<br />
<strong>et</strong> les motivations <strong>des</strong> <strong>jeunes</strong> du sous-groupe en ce qui concerne l’alimentation. Il ressort que d’une<br />
manière générale, ces envies sont liées à la faim <strong>et</strong> qu’elles concernent <strong>dans</strong> trois quarts <strong>des</strong> cas la<br />
collation de l’après-midi. Les aliments qui font envie sont en fait les aliments déjà régulièrement<br />
consommés soit comme p<strong>et</strong>it déjeuner soit comme collation. Les <strong>jeunes</strong> interviewés <strong>dans</strong> l’enquête<br />
complémentaire sont donc très classiques <strong>dans</strong> leurs goûts alimentaires.<br />
Analyses biochimiques (248 suj<strong>et</strong>s)<br />
Aucun problème de status nutritionnel global n’a été mis en évidence. Quelques (pré)adolescents ont<br />
<strong>des</strong> valeurs basses de préalbumine expliquées <strong>dans</strong> certains cas par la présence d’une infection ou d’une<br />
inflammation.<br />
Par contre, un parallèle peut être fait entre les apports alimentaires de micronutriments déjà décrits <strong>et</strong> le<br />
status en fer. L’enquête alimentaire a montré que plus de 60% <strong>des</strong> suj<strong>et</strong>s ont <strong>des</strong> apports de fer<br />
inférieurs aux apports conseillés. L’enquête biochimique montre qu’environ un dixième de l’échantillon<br />
de l’enquête complémentaire présente au moins 2 paramètres biochimiques anormaux du status en fer.<br />
Parmi ces <strong>jeunes</strong>, certains (2% de l’échantillon total) présentent un status pauvre ou une carence en fer.<br />
De la même façon, un autre parallèle peut être fait pour les lipi<strong>des</strong>. L’enquête alimentaire a montré que<br />
la contribution <strong>des</strong> graisses à l’apport d’énergie, <strong>et</strong> spécialement celle <strong>des</strong> graisses saturées, était<br />
supérieure aux recommandations <strong>et</strong> qu’un jeune sur deux avait un apport de cholestérol supérieur à 300<br />
mg/j. Il n’est donc pas surprenant de constater que presque un jeune sur cinq a un taux sérique de<br />
cholestérol total trop élevé. De plus, 2% <strong>des</strong> <strong>jeunes</strong> de l’échantillon total ont un profil lipidique à risque<br />
en terme de maladies cardio-vasculaires.<br />
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