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BICENTENAIRE AMBROISE THOMAS - cercle lyrique de metz

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4/ FINAL<br />

Entrée, choeurs et récits/Mélopée <strong>de</strong> Malatesta/<br />

Récits et ensemble final :<br />

« HONNEUR ET GLOIRE AU GUERRIER VALEUREUX »<br />

(Entrée triomphale <strong>de</strong> Malatesta)<br />

A/ CHŒURS ET RÉCIT<br />

SOPRANO, TENORS ET BASSES : « Vive Malatesta ! » (bis)<br />

MALATESTA (montrant le drapeau impérial) : « C'est bien assez. J'oublie qu'on<br />

a tardé peut-être à m'obéir. Voici votre drapeau. Qui l'osera trahir, brave la<br />

mort. Qu'on s'humilie. Qui donc reste <strong>de</strong>bout lorsque j'ai parlé ? »<br />

PAOLO : « Moi. »<br />

MALATESTA : « Mon frère ! »<br />

PAOLO : « D'où vient ton émoi ? Pour châtier mon insolence, n'as-tu pas les<br />

soldats ? Impose-moi silence ! Ces pierres parlent contre toi. Elles savent te<br />

reconnaître. Elles évoquent ton passé. Elles disent : "C'est le traître que ses<br />

concitoyens autrefois ont chassé ! »<br />

MALATESTA : « Misérable ! Mais non, tu ne peux me comprendre. J'accomplis<br />

mon <strong>de</strong>voir, loin <strong>de</strong> le déserter. Ce faîte glorieux, tu crois m'en voir <strong>de</strong>scendre<br />

et tu ne m'y vois pas monter ! »<br />

B/ MÉLOPÉE<br />

(Andantino marziale)<br />

MALATESTA : « Que vos cités dans leur furie se déchirent <strong>de</strong> toutes parts ! Je<br />

ne connais qu'une patrie et je ne veux qu'un étendard. (bis) Si j'y reparais<br />

comme un Maître sous les plis d'un jeune drapeau, c'est pour faire ressortir<br />

peut-être un Lazare <strong>de</strong> ce tombeau !... Que vos cités dans leur furie, se déchirent…<br />

etc… »<br />

C/ RÉCITS ET ENSEMBLE FINAL<br />

PAOLO : « Oui, d'une parole sonore, le crime insolent du vainqueur se justifie<br />

et se colore. Frappe plutôt ! Frappe, voici mon cœur ! »<br />

FRANCESCA (entrant en scène, se précipitant entre eux et tombant aux<br />

genoux <strong>de</strong> Malatesta) : « Ah ! Paolo ! Grâce ! »<br />

PAOLO : « Voici mon cœur, Francesca. Toi, te jeter à ses genoux ? Debout, fille<br />

<strong>de</strong> noble race, laisse Dieu juger entre nous. »<br />

MALATESTA (remettant son épée au fourreau) : « C'est bien, Dieu jugera. »<br />

MALATESTA (à Francesca) : « Quelle est votre famille ? »<br />

GUIDO (s'avançant) : « Seigneur, c'est Francesca ma fille. J'ai pu fuir. Le<br />

<strong>de</strong>voir a retenu mes pas. Que je sois la rançon <strong>de</strong> tous ! »<br />

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