BICENTENAIRE AMBROISE THOMAS - cercle lyrique de metz
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m'a fait l'âme trop haute, pour accepter jamais la honte d'une faute ou d'une<br />
lâche trahison. Je veux savoir, moi, si l'on m'a trompée. Le cri ne me fait peur<br />
et non pas votre épée. »<br />
M : « Je le sais, je vous crois. C'est folie à moi <strong>de</strong> parler en maître. Puis-je<br />
méconnaître l'âme en qui j'ai foi ? »<br />
F : « Fiez-vous à moi sans parler en maître. Je ne sais pas être parjure, parjure<br />
à ma foi. » (bis)<br />
M : « Non je ne puis méconnaître l'âme en qui j'ai foi. Ah ! tenez, Francesca,<br />
mon orgueil s'humilie, soyez-moi plus clémente et que ce cœur oublie les<br />
révoltes <strong>de</strong> ma fierté. Je ne vous parle plus la menace à la bouche. Ce n'est<br />
pas mon honneur dont le souci me touche. C'est mon amour, c'est ta beauté.<br />
»<br />
F : « Monseigneur, je suis votre femme. Pour acheter votre pardon, <strong>de</strong> ma<br />
main je vous ai fait don... Mais je n'ai pas vendu mon âme. »<br />
M : « Seras-tu sans pitié ? »<br />
F : « Puis-je forcer mon cœur ? Faut-il compter l'amour dans les droits du<br />
vainqueur ? »<br />
M : « Francesca, tu m'appartiendras ! »<br />
F : « Dieu ! »<br />
M : « Rien ne saurait t'arracher <strong>de</strong> mes bras. Ah ! »<br />
F : « Rien ne fait revivre le rêve d'un jour. A vous Dieu me livre mais non pas<br />
l'amour. »<br />
M : « Ta beauté m'enivre. J'ordonne à mon tour : je ne peux plus vivre que par<br />
ton amour. Ah ! » (bis)<br />
F : « Peut-il revivre ce rêve d'un jour ? A vous, Dieu me livre, mais non pas<br />
l'amour. » … etc.<br />
14 / CHŒUR DE FÊTE<br />
(Chœur en coulisses)<br />
1 er et 2 ème SOPRANOS, TENORS ET BASSES : « L'Italie en fête renaît aux plaisirs.<br />
Après la tempête, les joyeux loisirs. » (bis)<br />
(Entrée du cortège <strong>de</strong> Francesca et <strong>de</strong> ses dames d'honneur)<br />
Introduction orchestrale<br />
LE CHŒUR (sur scène) : « L'Italie en fête renaît aux plaisirs. » (bis)<br />
MALATESTA : « Silence ! »<br />
ASCANIO : « La vengeance, pour nous s'apprête. »<br />
M : « Relevons la tête. Les chants éclatent sur vos pas. Tristes alarmes ! »<br />
1 ers SOPRANOS : « Envolez-vous et fuyez pour toujours ! »<br />
A : « Guido m'a recommandé tout bas, <strong>de</strong> cacher au bruit d'une fête, le piège<br />
tendu sous ses pas. »<br />
1 ers SOPRANOS : « Au bruit <strong>de</strong>s armes succè<strong>de</strong> enfin l'ivresse <strong>de</strong>s amours. »<br />
M : « Il faut sourire aux chants <strong>de</strong> fête. O ! mon cœur, ne me trahit pas ! »<br />
A : « Au bruit <strong>de</strong> fête, le piège est tendu sous ses pas. »<br />
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