BICENTENAIRE AMBROISE THOMAS - cercle lyrique de metz
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Le poème du centenaire<br />
d’Ambroise Thomas<br />
« … METZ, QUI SUT VOUS GARDER SA<br />
SECRÈTE FERVEUR, VOUS ACCLAME<br />
AUJOURD’HUI, MESSIN TENDRE ET<br />
RÊVEUR… »<br />
A l’occasion <strong>de</strong>s cérémonies qui se sont déroulées à Metz à l’occasion <strong>de</strong> la<br />
célébration du centenaire <strong>de</strong> la naissance d’Ambroise Thomas, le Cercle<br />
Musical Messin, fondé en 1871, avait participé à un concert au cours duquel<br />
un poème, écrit par René d’Avril, avait été lu, en guise <strong>de</strong> prologue. C’était<br />
un dimanche <strong>de</strong> novembre 1911, le 26, en soirée, à la Salle <strong>de</strong>s Fêtes <strong>de</strong><br />
l’Hôtel Terminus.<br />
L’Orchestre et les chœurs, dirigés par Louis Graebert, professeur <strong>de</strong><br />
musique, interprétèrent <strong>de</strong>s mélodies et <strong>de</strong>s airs extraits d’opéras du compositeur,<br />
avec la participation <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux solistes chanteurs, Alice Serrière et M.<br />
Labriet.<br />
A l’ouverture <strong>de</strong> la séance, M. Henri Gorgonne, lut ce Prologue en vers <strong>de</strong><br />
René d’Avril et intitulé « A la Mémoire glorieuse du Messin Ambroise<br />
Thomas ». Le texte fut ensuite édité dans le périodique N° 1093 <strong>de</strong> 1911, Le<br />
Pays Lorrain et le Pays Messin.<br />
Nous le publions ci-<strong>de</strong>ssous.<br />
****<br />
Ô maître, le Messin dont le cœur est fervent<br />
Comme un rosier qui s’ouvre, au cloître d’un couvent,<br />
Vous voit, petit garçon, passer sur l’Esplana<strong>de</strong>.<br />
D’autres enfants jouaient avec vous jusqu’au soir,<br />
Et votre mère, sur un banc venait s’asseoir ;<br />
Des officiers et leurs femmes en robes blanches,<br />
La saluaient, au son <strong>de</strong>s cloches <strong>de</strong>s dimanches ;<br />
La Moselle était claire, et quand tombait le jour,<br />
Des parfums s’élevaient du vieux « Jardin d’Amour »…<br />
Il fallait s’arracher au cher décor magique :<br />
Le père attendait pour la leçon <strong>de</strong> musique.<br />
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