BICENTENAIRE AMBROISE THOMAS - cercle lyrique de metz

Les ressources financières des parents d’Ambroise sont fluctuantes et on le
constate par la présence plus ou moins épisodique de leur employé de maison
; mais elles se renflouent et on le constate par leurs fréquents changements
d’adresse. En 1818, ils changent d’appartement dont le loyer était de
100 f. pour une maison, rue Pierre Hardie, dont le loyer est de 300 f. En
1821, ils s’installeront 3, rue des Clercs et, à la mort de Martin Thomas, sa
femme devra travailler comme journalière afin d’élever ses deux fils.
Martin Thomas et Jeanne Willaume avaient eu deux fils morts en bas-âge :
Jean-Baptiste, né en 1801 rue du Heaume (devenue rue Poncelet), et
Amélie, née en 1803, rue des Clercs. Les registres messins ne font pas
apparaître les dates de leur décès, ce qui supposent qu’ils ont été enterrés
dans une autre commune. Les époux Thomas auront deux autres fils, l’aîné,
Ambroise-Louis, qui naquit rue des Clercs en 1805, puis Ambroise, le 5 août
1811, à l’angle de la rue du Palais et de la rue de la Cathédrale qui deviendra
la rue Ambroise Thomas. Leurs parents ne pouvaient que donner le prénom
du glorieux militaire à leur fils aîné, Ambroise, qui deviendra, lui, une
des gloires de la musique en son temps. Mais, Ambroise Thomas n’aura pas
d’héritiers directs, seul, son frère aîné, violoncelliste, aura de nombreux
descendants.
1 Dans un petit opuscule des « Cahiers lorrains », la « Société d’Histoire et d’Archéologie de la Lorraine »
a extrait « Les ancêtres messins d’Ambroise Thomas », dont Jocelyne Barthel, conservateur aux Archives
municipales de Metz a établi la généalogie (extrait N° 3, année 1987).
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