BICENTENAIRE AMBROISE THOMAS - cercle lyrique de metz
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- PROLOGUE : « L'Enfer » 1 er Tableau : « Porte <strong>de</strong> l'Enfer »<br />
2 ème Tableau : « Premier Cercle <strong>de</strong> l'Enfer »<br />
- PREMIER ACTE : 1 er Tableau<br />
2 ème Tableau<br />
- DEUXIEME ACTE<br />
- TROISIEME ACTE « La Captive » : Ballet-Divertissement<br />
- QUATRIEME ACTE<br />
- EPILOGUE<br />
=============<br />
PROLOGUE<br />
=============<br />
PREMIER TABLEAU (Porte <strong>de</strong> l'Enfer)<br />
(Les vers qui suivent sont écrits en caractère <strong>de</strong> feu au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la porte<br />
infernale. Un chœur invisible les chante dans la nuit. Le ri<strong>de</strong>au se lève…)<br />
A/ INTRODUCTION ET CHŒUR INVISIBLE<br />
BASSES : « C'est par moi qu'on connaît l'éternelle souffrance ; vous qui passez<br />
mon seuil ; laissez toute espérance » (bis).<br />
(Silence. Dante entre en scène. L'inscription lumineuse s'éteint.)<br />
B/ ENTRÉE ET RÉCIT DE DANTE<br />
RECIT DE DANTE : « D'où viennent ces accents désespérés. Quel est ce lieu<br />
sauvage et sombre où mes pas se sont égarés. De quelles visions suis-je<br />
assailli dans l'ombre ?<br />
Une louve affamée, un lion rugissant, m'ont poursuivi comme une proie. Le<br />
soleil s'est éteint sous un voile <strong>de</strong> sang ; et j'ai perdu la bonne voie. »<br />
C/ ENTRÉE DE VIRGILE<br />
RECITS ET AIR : (Andante sostenuto)<br />
VIRGILE : « Dante ! »<br />
DANTE : « Ah ! Qui que tu sois, homme ou fantôme vain, viens ! Viens à mon<br />
ai<strong>de</strong>, étends vers moi la main. »<br />
V : « La terre où je passai, comme toi, me renomme ; je fus poète comme toi ;<br />
je naquis à Mantoue et j'ai vécu dans Rome, sous Auguste, empereur et roi. »<br />
D : « Es-tu donc ce poète aux lèvres d'ambroisie qui tenait l'univers charmé ?<br />
Ô, gloire, ô, pur foyer <strong>de</strong> toute poésie ! Virgile ô maître bien aimé. »<br />
V : « Près du séjour sacré que Dieu nous ferme encore, j'errais parmi ceux<br />
d'autrefois. Pâle comme Phoebé, belle comme l'aurore, une femme<br />
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