BICENTENAIRE AMBROISE THOMAS - cercle lyrique de metz

éactives, poétiques, dégagent sentiments et sensibilité, à l’exemple des
premiers violons qui développent, au début, leur phrase mélodique à l’arrivée
de Virgile, ainsi que dans les airs de Francesca exprimant sa joie, ses
angoisses et son désenchantement.
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Mais, contrairement à Hamlet, Françoise de Rimini, bien que comportant
des airs d’une belle inspiration lyrique d’essence poétique et mystique à la
fois, ne contient pas de pyrotechnies vocales comme on peut en rencontrer
dans l’air de la folie d’Ophélie par exemple. En définitive, Françoise de
Rimini, dans son ensemble, se situe dans la prolongation naturelle mais
selon un plan de construction plus fouillé que son opéra précédent, (mais il
y a des longueurs) même si l’inspiration thématique en est plus cherchée.
Nonobstant, la passion qui soude les deux icônes de cet ultime opéra, apparaît,
en regard des funestes revers et du désarroi qui les saisit, charnellement
et spirituellement, plus fusionnelle que celle des deux héros de l’opéra
précédent, c'est-à-dire Hamlet.
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G.M.