BICENTENAIRE AMBROISE THOMAS - cercle lyrique de metz

TENORS ET BASSES : « Fuis devant l'anathème, nous bravons Dieu luimême
! (bis) »
PAOLO ET GUIDO : « A toi la honte et le remords ! »
TENORS ET BASSES : « A toi l'exil, à toi la mort ! Malheur à vous ; à vous la
mort ! (bis) »
MALATESTA : « Silence, tous ! Je dois obéissance au souverain dont je tiens
ma
puissance et reçois humblement, l'ordre qui m'a été donné. Mais on oublie
imprudemment peut-être, que, pour être accusé, je suis encore le maître, et
qu'enfin l'Empereur ne m'a pas condamné. Nous avons foi dans sa justice. »
TENORS ET BASSES : « Sur vous, qu'elle s'appesantisse ! »
MALATESTA : « Pour m'insulter, attendez à demain. Votre haine est aveugle et
trop tôt se hasarde. (A Paolo lui montrant Francesca) Mon frère, j'ai reçu sa
main, Francesca m'appartient, je la fie à ta garde. »
GUIDO (à part) : « Perfides adieux ! »
PAOLO : « Coupable joie ! »
MALATESTA : « Quel éclair de joie brille dans leurs yeux ! »
FRANCESCA : « Mon cœur, sois sans remords… (bis) C'est Dieu, c'est Dieu luimême
qui m'éloigne de ce que j'aime… Ah ! maintenant, vienne la mort ! »
MALATESTA : « O, fureur ! Coup du sort ! A vous, à vous la mort ! »
GUIDO : « Ah ! pour toi, la honte et le remords ! »
ASCANIO : « A toi, l'anathème ! »
PAOLO : « Ah ! maintenant, loin de mon âme, défaillances coupables ! »
GUIDO : « Ah ! tu te ris en vain du sort, courbé sous l'anathème, de ton
pays et de Dieu même. »
( Les 1 ers et 2 èmes sopranos, ténors et basses reprennent les mêmes injonctions
: A toi l'exil, Malheur à vous…)
MALATESTA : « O ! coup du sort (bis) A moi la honte, à vous la mort. »
SOPRANOS, TENORS ET BASSES (à l'unisson) : « Va, maudit, subit ton sort ! »
(Reprise en quintette vocal des injonctions opposées : Francesca, Ascanio,
Paolo, Malatesta, Guido).
FRANCESCA : « Vienne la mort ! Ah ! mon cœur, sois sans remords. Et maintenant
vienne la mort ! »
MALATESTA : « Madame, adieu ! »
(Andante sostenuto)
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QUATRIÈME ACTE
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18/ A/ INTRODUCTION ORCHESTRALE
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