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BICENTENAIRE AMBROISE THOMAS - cercle lyrique de metz

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F : « Non, non, plutôt la mort que cet hymen maudit. »<br />

G : « Hélas, souviens-toi <strong>de</strong>s maudits. »<br />

F : « Je l'ai dit. A mes serments rien ne peut me soustraire. Quoi ! Paolo n'est<br />

plus et j'épouse son frère ! »<br />

G : « Accomplis ton <strong>de</strong>voir pour d'autres que pour nous, car c'est un peuple<br />

entier qui t'implore à genoux. »<br />

F : « Ainsi, pour le salut <strong>de</strong> tous, il faut que je sois criminelle ? »<br />

G : « Criminelle envers qui ? Ton cœur en vain l'appelle, Paolo ne reviendra<br />

pas. »<br />

F : « Qui sait ? Le bruit <strong>de</strong> son trépas est mensonger peut-être. S'il vivait, s'il<br />

allait paraître ? »<br />

ASCANIO : « Hélas, non ! Paolo n'est plus, Madame ! »<br />

G : « Ah ! »<br />

F : « Ah ! Paolo ! »<br />

ASCANIO : « Son parjure a démenti ses larmes. Je ne crois pas aux regrets<br />

superflus. Et son compagnon d'armes… »<br />

G : « N'étiez-vous pas son page ? »<br />

6/ TRIO (Francesca, Ascanio, Guido)<br />

A : « O, funeste journée, combat maudit <strong>de</strong> Dieu ! Fier <strong>de</strong> marcher à ses côtés<br />

et <strong>de</strong> le suivre à la bataille, déjà, pour voir les coups portés, je me haussais<br />

presque à sa taille. Le combat nous sépare ! Il est enveloppé. Je vole à son<br />

secours. Trop tard, il est frappé d'un coup mortel ! Dieu, juste ! Et le soleil<br />

resplendissait au ciel ! »<br />

G : « Epargnez-lui cette sanglante image. »<br />

F : « Douleur ! »<br />

ASCANIO (Andantino) : « Va, dit-il, lui porter ma <strong>de</strong>rnière pensée. Elle n'a plus<br />

d'époux, je la confie à Dieu. »<br />

F : « Mon Paolo n'est plus ! »<br />

A : « Il se croyait aimé, Madame. Il se croyait aimé. Ah ! si vous l'aviez vu,<br />

Madame, ranimé par votre souvenir ! »<br />

F : « Il se croyait aimé ? »<br />

G : « Ma fille Francesca l'aime encore et l'a toujours aimé. »… « Je le jure ! »<br />

F : « Quoi ? Suis-je insensée ? »<br />

A : « Va, dit-il, lui porter une <strong>de</strong>rnière pensée. »<br />

F (avec égarement) : « Suis-je donc insensée ? »<br />

A : « Elle n'a plus d'époux. »<br />

G : « Francesca l'aime encore. » (bis)<br />

F : « Amour maudit <strong>de</strong> Dieu. Ah ! cruel ! »<br />

A : « Je la confie à Dieu. Ah ! cruel adieu ! Il se croyait aimé <strong>de</strong> vous,<br />

Madame. »<br />

G : « J'ai su lire en son âme. Devant Dieu je l'atteste, toujours fidèle à sa flamme,<br />

oui son cœur l'aime encore… Oui, pleurant sur lui, son cœur brisé, il l'a<br />

toujours aimée. »<br />

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