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BICENTENAIRE AMBROISE THOMAS - cercle lyrique de metz

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Clau<strong>de</strong>-François Michel (dont les parents habitaient près <strong>de</strong> Langres), s’établit<br />

à Metz et y épouse Marie Champenois en 1710.<br />

On dit qu’il pourrait être un « Compagnon du tour <strong>de</strong> France » ayant trouvé,<br />

sur son passage, la fiancée <strong>de</strong> son choix. Et le fils <strong>de</strong> Clau<strong>de</strong>-François Michel,<br />

Nicolas, s’établit à son tour chaussetier, Place Saint-Louis, et épouse Anne<br />

Noël (paroisse Saint-Livier).<br />

Nicolas et Anne eurent neuf enfants dont six filles. Et c’est leur fille aînée,<br />

Catherine Michel, qui épousera en 1765, le grand-père d’Ambroise Thomas,<br />

Jacques Thomas.<br />

Ce Jacques Thomas, maître tailleur comme son père, <strong>de</strong>viendra marchand<br />

chaussetier sous les arca<strong>de</strong>s. En vingt-quatre ans <strong>de</strong> mariage, sa femme lui<br />

donnera seize enfants ! Ils sont tous nés et vraisemblablement baptisés à la<br />

paroisse Saint-Simplice, mais aucun acte d’état civil n’aura permis d’en<br />

déceler la trace à leur décès. On suppose que certains sont morts en nourrice<br />

hors la région messine.<br />

Jacques s’était fait <strong>de</strong> nombreuses relations en choisissant, hors <strong>de</strong> la<br />

famille, <strong>de</strong>s parrains et marraines, un maître potier d’étain, <strong>de</strong>s marchands,<br />

un « concierge <strong>de</strong>s prisons royales », un fabricant <strong>de</strong> drap employé « dans les<br />

affaires du roy », ainsi que Dominique Pantaléon, un « conseiller du roi et son<br />

essayeur à la monnaie <strong>de</strong> cette ville », Martin Gros, « intéressé dans les affaires<br />

du roy », Jean Laurey, « lieutenant <strong>de</strong> la conduite <strong>de</strong> la chaîne <strong>de</strong> la<br />

paroisse Montmartre »... Dès lors, on appellera Jacques Thomas, « Sieur<br />

Jacques Thomas », et elle, « Demoiselle Catherine Michel ».<br />

Jacques mourra le 4 Messidor An II (22 juin 1793) et sa veuve, Catherine, se<br />

remariera trois ans plus tard. Elle meurt, elle, en 1813, et son second mari,<br />

vingt-<strong>de</strong>ux ans plus tard.<br />

Ambroise, un prénom porte-bonheur ?<br />

Or, au mariage, en 1811, <strong>de</strong> Marie Anne Thomas (la fille <strong>de</strong> Jacques), est invité<br />

Martin Thomas, son frère, trente-quatre ans, et violoniste au théâtre. C’est<br />

le premier musicien <strong>de</strong> la famille. A vingt-quatre ans, en 1794, où il habitait<br />

au 133, sous les arca<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la Place <strong>de</strong> la Liberté (qui re<strong>de</strong>viendra Place<br />

Saint-Louis après la Révolution), il avait fondé une Société <strong>de</strong> musiciens<br />

amateurs dont le siège était à son domicile. En faisait partie Jeanne<br />

Wuillaume, musi-cienne également, et qui <strong>de</strong>viendra sa femme. Le père <strong>de</strong><br />

la jeune fille, Jean-Clau<strong>de</strong> Willaume, qualifié <strong>de</strong> « bourgeois <strong>de</strong> Metz », était<br />

originaire <strong>de</strong> Pagny-les-Goin et il s’était installé en ville où il avait épousé<br />

(paroisse Sainte-Croix), Jeanne Paulus, originaire d’Arriance.<br />

Sur les actes <strong>de</strong> naissance <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong>s époux Willaume, on trouve <strong>de</strong>s<br />

parrains et <strong>de</strong>s marraines <strong>de</strong> qualité : Ambroise Lalliat, chanoine à la cathédrale<br />

<strong>de</strong> Metz, un lieutenant du Régiment <strong>de</strong> Navarre... Jean-Clau<strong>de</strong> lui, était<br />

« en condition » chez le chanoine dont ils attribuèrent le prénom à trois <strong>de</strong><br />

leurs cinq enfants : Marie-Ambroisine, Ambroise-Mathie-Louis, Marguerite-<br />

Jeanne-Ambroisine.<br />

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