BICENTENAIRE AMBROISE THOMAS - cercle lyrique de metz

C’est surtout le second, Ambroise-Mathie-Louis, qui devint la fierté de la
famille : il était chirurgien en chef de l’Hôtel succursale des Invalides de
Louvain, docteur en médecine de la Faculté de Paris, chirurgien en chef des
Armées française de la guerre d’indépendance de l’Espagne (1808-1814),
avant d’être Premier professeur à l’Hôpital militaire des armées de Metz (qui
se situait au Fort-Moselle, avant de devenir l’Hôpital Legouest), ainsi que
correspondant de l’Académie royale de Paris, ainsi que de Vienne et de
Madrid.
De fréquents déménagements...
Quand Martin Thomas et Jeanne Willaume se marient le 30 germinal de l’An
VIII (20 avril 1800), ils iront habiter rue des Clercs, au N° 183, puis au 546,
(numérotation ancienne) ; en 1806, ils déménagent au 176 de la rue aux
Ours et, en 2010, au N° 244, rue Derrière le Palais (qui deviendra le 19 rue
du Palais en 2016). C’est dans l’angle de cette rue du Palais que naîtra
Ambroise Thomas.
La maison où naquit Ambroise Thomas, au premier étage de l'immeuble
situé à l'angle de la Rue du Palais et de la Rue de la
Cathédrale, baptisée Rue Ambroise Thomas l'année qui a suivi sa
mort.
La plaque apposée sur la façade de la maison où le compositeur
naquit, a toute une histoire. Juste avant le début de la guerre de
1914, Metz, annexée depuis 1870, fixa une plaque bilingue sur
l'angle de sa maison natale. Deux ans après la fin de la Première
guerre mondiale, il fut décidé, en 1920, d'en accrocher une en
français. Que fait le III ème Reich après la débâcle le 1940 ? Elle la
remplace par une autre, mais uniquement, dans la langue de
Goethe. Et il fallut attendre la fin des hostilités pour qu'on en regrave
une, mais en français uniquement. On connaissait la guerre des
boutons, mais pas la guerre des plaques ! (photos J.-P. Pister)
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