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5 mai.
— A
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i heures un quart de l'après-midi, le sondage
n° 13 accuse l'existence d'une cavité située à 6" 75e derrière
la fausse porte du Sud et presque au niveau du sol. En éclai
rant le trou de sonde, on constate que cette cavité, haute de
plus de deux mètres,
est bâtie. On est donc dans un caveau
ou dans une galerie. Après avoir dégagé les abords de l'en
droit que ces mesures indiquent comme devant être le point
d'attaque, on commence, le 12 mai, le boyau de mine qui
doit conduire à la cavité dont il s'agit. Deux sapeurs du génie,
aidés de quelques hommes du pénitencier militaire de Bab
el-Oued, et dirigés par un caporal de leur arme, exécutent
cette besogne spéciale avec l'intelligence et la circonspection
commandées par une circonstance où il s'agissait à la fois de
ménager les travailleurs et l'édifice.
15 mai. —
Dès
la veille,
on avait eu connaissance de l'ex
trados d'une voûte. On perce cette voûte; et enfin, à 4 heures
du soir, M. Berbrugger, directeur des travaux,
put descendre
dans l'hypogée, accompagné par son collègue M. Mac Carlhy
et par M. le général Faidherbe, venu pour visiter le monu
ment,
verte.
18 mai. —
et qu'un heureux hasard rendit témoin de la décou
On
avait reconnu,
trée par la galerie de mine,
au moment même de l'en
que les caveaux mortuaires
avaient été violés et dépouillés de tout ce qu'ils contenaient
dans le principe. On chercha naturellement par où les viola
teurs avaient pénétré dans l'édifice; mais aucune entrée quel
conque, naturelle ou forcée, ne s'offrit d'abord aux regards.
Il faut dire que l'état d'encombrement du premier des trois
caveaux, mais, surtout, celui de la galerie principale sur une
assez grande étendue,
opposait des obstacles sérieux aux re
cherches et aux études. Quant à la galerie, elle était obstruée
parfois jusqu'à la voûte et i! fallait alors ramper pour en
continuer le parcours.
On dut, donc entasser provisoirement ces matériaux sur un
côté de la muraille pour que l'autre demeurât libre à la cir
culation;
cette besogne faite, la recherche de l'entrée primi
tive put être reprise dans de meilleures conditions et ne tarda
Revue Afr., 10e année, n° 57. 14