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«iciiti's ! Les membres du Divan et les citadins pensaient
à Sidi .thrned ben Zerrouk ben Sidi Ammâr pour les fonctions de
muphti lorsqu'il y avait quelques réparations à effectuer à la
Grande Mosquée, dans l'espérance qu'il les exécuterait, comme il
avait restauré de ses deniers la partie du rempart donnant sur la
mer, du côlé de blath eddiyek (l'ardoise étroite ?) , car il
(que Dieu lui fasse miséricorde!) était foit riche et très-généreux.
Quand tes répaiations étaient accomplies, on le révoquait et on fai
sait revenir Sidi Saïd ben Ibrahim Gueddoura, d'origine tunisienne,
né et établi à Alger;
agissaient sans cesse, par leurs intrigues,
car les gens de la ville l'affectionnaient, et ils
sur les non-arabes dé
positaires de l'autorité, qu'ils parvenaient à abuser par leurs sug
gestions, comme le songe abuse l'homme;
ceux-ci élaient affligés
d'une grande indifférence après comme avant l'examen (des af
faires); les autres, au contraire, étaient les plus habiles gens du
monde pour argumenter. Que Dieu nous préserve des égarements