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s'y est opposée. Gens dévoués au malheur ! je vous abandonne
dès ce moment à votre démence; mais souvenez-vous que la
prospérité s'est pour jamais éloignée de vous. Vous chercherez
maintenant votre nourriture dans les branches du genévrier
aux fruits amers. Votre bonheur cesse d'exister... je l'enfouis
sous ce rocher il dit,
et le bloc de granit retomba sur le
sol où il s'enfonça lourdement. Toutes les tentatives des Sah'âri
pour relever la pesante masse restèrent infructueuses,
et ce
baccifère continue, depuis lors, à nourrir des ses baies les plus
pauvres familles
Les Sah'âri Oulad Ibrahim d'humeur plus vagabonde que leurs
frères,
les Sah'âri el-Ataïa tirent leur principale ressource de
la fabrication du goudron. On sait que le goudron est, dans
le Sab'ara, le remède spécifique des maladies prurigineuses,
chez le chameau surlout.
Le caractère des Sah'âri el-Ataia fut ainsi dépeint par Sidi
ben-Aliya :
Les Oulad Rached ressemblent à la selle revêtue de son ma
roquin rouge ; l'extérieur est séduisant, mais le dessous, mal
confectionné, occasionne des blessures. ^_iy
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Les Beddada sont comme les copeaux (^iy) inégaux de la
planche dégrossie par le ciseau du menuisier.
Les Yahyat, dans leur confusion, ressemblent au mélange dé
sordonné de faucilles enfermées dans un tellis.
Les Oulad Saïd vont, viennent, pleurent. ..t^L^
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..r-olietc., etc.
Depuis le jour où la malédiction divine, sur l'invocalion
de Sidi Mahammed ben-Aliya, s'élait appesantie sur les Sah'âri,
celle tribu, ce souffre-douleur,
étreinte dans un cercle enne
mi, subissant la flétrissure jetée au vaincu par un vainqueur
implacable, ne cessa d'être pillée, dépecée par les Oulad Naïl.
Elle arriva à un tel élat de misère que le gouvernement
Turc toujours progressif et peu scrupuleux dans ses moyens
de perception, fut. obligé de ramollir en sa faveur son insa-
fiabililé Le bey de, Titeri n'exigea plus qu'un cheval, plutôt