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10°
Année.
N"
36. MARS 1860
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NOTICE
sur.
MES OIGNITES ROHAINES EN AFRIQUE.
(CINQUIÈME SIÈCLE DE J.-C. )
(23> n
article. Voir les 32, et de 34 à 55)
'i III. —
CLARISSIMES.
On a vu qu'on nommait Vicaires les gouverneurs (civils) des
Diocèses,
et que ces magistrats étaient considérés comme les lieu
tenants du Préfet du Prétoire, de l'autorité duquel ils relevaient
directement. Ces Vicaires avaient eux-mêmes sous leurs ordres
des gouverneurs particuliers qui, suivant l'importance ou l'é
tendue de la province qu'ils administraient, recevaient des noms
différents ; d'où il suit que ces gouverneurs en sous-ordre élaient
divisés en trois classes, savoir :
1" Consulares, les Consulaires,
2° Correctores, les Correcteurs,
3° Praeses ou Praesides, les Présides ou Présidents.
Les magistrats des deux premières classes étaient décorés du
titre de Clarissimi, Clarissimes ; ceux de la dernière ne portaient
que le titre de Perfectissimi, Pcrfectissimes.
Nous allons examiner séparément chacune de ces classes d'ad
ministrateurs essentiellement civils.
Revue Afr., 10" année, n°56. (j