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ce second surnom a Maxula. L'Iter a Carthugine Clipeis indi
que, comme on le sait,
X milles entre Carthage et Maxula
Prates : c'est précisément la différence qui sépare Carlhage de
Rades en passant par le Muxulilanum littus, cl la voie romaine
suivait évidemment ce tracé, de beaucoup
Carlhage,
Curubis et Clypea.
le plus court entre
D'où venait ce nom ou ce surnom de Prates ? (lj Est-ce, comme
le suppose Mannert, la reproduction incomplète d'une phrase
grecque, pera lès limnès indiquant la position de Maxula par
rapport, à Carthage « au-delà du lac? » Est-ce une glose
latine d'un commentateur ou d'un copiste,
rappelant le nom
de la cité punique dont Maxula pouvait avoir pris la place?
PR.ATES pour PR.ADES,
prias Arles ? Si ce n'est pas une
interpolation grecque ou latine, si Maxula s'est réellement
appelée Prates,
peut-être faut-il voir dans ce surnom un
souvenir de cetle même Adès punique, souvenir qui se retrou
verait encore dans le nom actuel de Badès;
Prates serait alors
la reproduction approximative du nom d'Adès, les deux pre
mières lettres rendant à peu près cetle gutturale articulation
de Vain hébraïque ou du p, particulière aux langues sémitiques
et que nous traduisons parfois nous-mêmes par la lettre B
grasseyée. Le nom primitif à'
Adès ou IVadès aurait reparu à
l'époque où l'élément sémitique a envahi de nouveau le sol
africain.
II. —
Ad
Aquas.
Les géographes qui placent Maxula à Hammam el-Enf son)
assez embarrassés de retrouver la station suivante, Ad Aquas.
Les uns la passent sous silence ; les autres, contre toute vraisem
blance, vont la chercher à Hammam Kourbès,
sur la côle
occidentale de la presqu'île du cap Bon, complètement en
dehors de la ligne que suivait la grande voie romaine de
Carthage à Hadrumèle et dans des rochers où il n'a jamais existé
qu'un sentier à peine praticable pour des chevaux arabes :
j'ai dû y
(I)
meltre pied à terre plus d'une fois.
Le manuscrit de l'Kseurial omet ce nom ,dc Vraies.