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Décidément, Paul passe tous mes talents en revue ce soir. Sans doute veut-il impressionner son petit-fils.
En tout cas, cela fonctionne car celui-ci nous regarde, consterné. Kaitline, quant à elle, a sifflé son verre
cul sec.
— Demain, je vous invite tous les trois chez Christophe, déclare alors Paul d’un ton solennel.
— Ça fait bien longtemps que je n’y ai pas mis les pieds, se réjouit Philippe visiblement enthousiaste.
— Mina, tu réserveras une table demain matin.
— Je n’y manquerai pas, je confirme avant de me lever tranquillement. Je vais vous laisser en famille. Si
vous voulez bien m’excuser. Je vous souhaite à tous une bonne nuit.
Paul enlace ma taille et m’accompagne jusqu’à la porte. Philippe nous suit du regard, l’air soucieux.
— Laisse ton rideau entrouvert, me chuchote Paul à l’oreille avant que je m’en aille.
Je hoche seulement la tête et je file. Quelques minutes plus tard, j’allume ma lampe de chevet qui diffuse
une lumière douce dans ma chambre et comme convenu, mon rideau n’est pas entièrement fermé.
Sans me préoccuper de ce qui se trame dans l’autre maison, je prends une douche rapide et je reviens
vêtue d’une nuisette pratiquement transparente. Je grimpe sur mon lit avec un bouquin.
C’est alors que mon attention est attirée par la lumière du bureau de Paul qui s’allume.
J’ai compris le message.J’abandonne mon livre et mes mains s’emparent de mes seins au travers du fin
tissu. Je fais glisser une bretelle, mes doigts traquent mon téton saillant tandis que mon autre main se
glisse entre mes cuisses.
Jugeant le spectacle suffisant, je m’étire jusqu’à ma lampe de chevet et j’éteins la lumière. Pour autant, je
ne cesse pas de me masturber. C’est en revoyant sous mes paupières closes le magnifique visage de
Philippe que je jouis.
Puis je m’endors, apaisée.
***
Il est près de 19 heures le lendemain, Paul et moi sommes en plein travail, quand Philippe pousse la porte
du bureau. Je sais par son grand-père qu’ils étaient tous les deux derrière la fenêtre de cette pièce hier
soir, Paul n’ayant pas caché mes « habitudes charmantes » à son petit-fils.
Je sais aussi que Philippe en a été troublé et cela se confirme au regard qu’il porte sur moi en hésitant à
me saluer. Je lui adresse un sourire innocent auquel il a du mal à répondre. Paul qui s’est arrangé pour
m’éloigner toute la journée fait subitement mine de s’apercevoir de l’heure.
— Oh, tu as raison, Philippe. Mina, tu peux fermer ton ordinateur pour aujourd’hui et aller te préparer.
J’aimerais que tu portes ta robe noire si tu n’y vois pas d’inconvénient.
J’acquiesce. Paul joue machinalement avec le porte-clés au bout duquel se trouve une télécommande que