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— Mmmmm… Mina, répète-moi cette merveilleuse question, exige-t-il d’une voix grave.
— Je suis sérieuse, je gronde, les bras croisés sur ma poitrine et la mine sévère.
— Moi aussi ! Répète, s’il te plaît ! Je n’ai plus entendu ça depuis si longtemps.
Je soupire, il est tellement malicieux que je cède.
— Voulez-vous vraiment que je vous suce, Paul ? je réitère avec les intonations qui conviennent.
— Quel bonheur !
— Paul !
Il me darde un regard dans lequel passe un éclair amusé.
— Mademoiselle Dalambray, vous accusez un retard phénoménal dans votre cursus personnel, attaque-til
d’un ton joueur. J’ai néanmoins pu constater hier soir que vous aviez soigneusement répété vos leçons
de la journée.
Je hausse les épaules en rougissant un peu mais je le laisse continuer son discours sans relever.
— Toutefois, je crains que cela soit insuffisant au regard de la tâche que vous avez à accomplir. Car
voyez-vous, dans la famille Peyriac, les hommes sont d’une nature, disons… exigeante.
— Que voulez-vous dire ?
— Que mon petit-fils me ressemble en tous points, répond-il en abandonnant son rôle. Il aime le sexe, il
est gourmand d’expériences dont hélas pour lui et, heureusement pour nous, il ne bénéficie pas toujours
avec sa blonde amie. Ce qui veut dire aussi que je veux que tu lui donnes tout ce qui lui manque et qui,
mieux que moi, pourrait t’aider ?
Je blêmis et je me cramponne à mon siège.
— Vous allez vraiment me demander ça ?
— Je ne savais pas comment aborder cette question jusqu’à hier.
— À cause de moi ?
— Grâce à toi, corrige-t-il. Ce que je t’ai dit est vrai, je ne pensais pas bander de nouveau un jour et
encore moins jouir.
— Vous n’avez pas joui, je lui fais remarquer.
— Si Mina, en te regardant par cette fenêtre, avoue-t-il en tournant son siège vers l’extérieur. Et Dieu que
c’était bon ! Encore qu’un peu rapide, c’est dommage !
Je viens près de lui et je regarde ma fenêtre de chambre de l’autre côté du chemin. Effectivement, de là, si