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Rapport de synthèse - IPCC

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<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> <strong>synthèse</strong><br />

Question 9<br />

concentrations (par rapport à ce qui se passerait en son absence), et réduit les<br />

changements climatiques et les risques et incertitu<strong>de</strong>s associés aux changements<br />

climatiques. Elle réduit également le besoin d’adaptation, les effets <strong>de</strong>s changements<br />

climatiques et les effets sur le développement socio-économique. De plus, l’atténuation<br />

vise à résoudre le problème <strong>de</strong>s effets sur le système climatique, alors que l’adaptation<br />

est axée principalement sur la résolution <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong>s effets localisés <strong>de</strong>s<br />

changements climatiques. La prévention <strong>de</strong>s changements climatiques représente le<br />

principal bénéfice <strong>de</strong> l’atténuation, mais celle-ci est aussi génératrice <strong>de</strong> coûts. Par<br />

ailleurs, l’atténuation donne lieu à <strong>de</strong>s bénéfices accessoires (par exemple, l’amélioration<br />

<strong>de</strong> la santé résultant <strong>de</strong> la réduction <strong>de</strong> la pollution atmosphérique). Une démarche<br />

totalement intégrée en matière d’évaluation <strong>de</strong>s changements climatiques doit étudier le<br />

cycle complet illustré à la Figure 1–1 dynamiquement avec toutes les rétroactions, mais<br />

ceci n’a pas pu être réalisé dans le TRE.<br />

9.6 Dans les exemples du Tableau RID–3, un grand nombre <strong>de</strong>s conclusions robustes<br />

concernent l’existence d’une réponse du climat aux activités humaines et la forme <strong>de</strong><br />

cette réponse. De nombreuses incertitu<strong>de</strong>s clés concernent la quantification <strong>de</strong> l’ampleur<br />

et/ou <strong>de</strong> l’échelle temporelle <strong>de</strong> la réponse, ainsi que les effets potentiels d’une<br />

amélioration <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s et d’une modification <strong>de</strong>s hypothèses.<br />

Attribution <strong>de</strong>s changements climatiques<br />

9.7 Il existe à présent <strong>de</strong>s preuves plus concluantes <strong>de</strong><br />

l’influence <strong>de</strong>s activités humaines sur le climat mondial.<br />

9.8 Un nombre croissant d’observations décrivent un mon<strong>de</strong> plus chaud, et,<br />

selon les étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> simulation, la plus gran<strong>de</strong> partie du réchauffement<br />

observé à la surface <strong>de</strong> la terre au cours <strong>de</strong>s cinquante <strong>de</strong>rnières années est<br />

probablement imputable aux activités humaines. A l’échelle mondiale, les années<br />

1990 sont très probablement la décennie la plus chau<strong>de</strong> du relevé instrumental (c’est-à-dire<br />

<strong>de</strong>puis 1861). L’augmentation <strong>de</strong> la température à la surface au cours du XX e siècle dans<br />

l’hémisphère Nord a été probablement plus importante qu’au cours <strong>de</strong> tout autre siècle du<br />

<strong>de</strong>rnier millénaire. Les preuves plus concluantes fournies par les observations et par les<br />

simulations permettent d’attribuer l’essentiel du réchauffement observé au cours <strong>de</strong>s<br />

cinquante <strong>de</strong>rnières années à l’augmentation <strong>de</strong>s concentrations <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong> serre. Les<br />

observations accroissent également le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> confiance pour ce qui est <strong>de</strong> la capacité <strong>de</strong><br />

prévision <strong>de</strong>s changements climatiques par les modèles. Une meilleure quantification <strong>de</strong><br />

l’influence humaine dépend d’une réduction <strong>de</strong>s incertitu<strong>de</strong>s clés sur l’ampleur et le<br />

caractère <strong>de</strong> la variabilité naturelle et l’ampleur <strong>de</strong>s forçages climatiques dus aux facteurs<br />

naturels et aux aérosols anthropiques (en particulier les effets indirects) et sur les liens entre<br />

les tendances régionales et les changements climatiques anthropiques.<br />

Q2.7 & Q2.10–11<br />

Futures émissions et concentrations <strong>de</strong> gaz à effet<br />

<strong>de</strong> serre et d’aérosols<br />

9.9 Les activités humaines augmentent les concentrations<br />

atmosphériques <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong> serre.<br />

9.10 Depuis 1750 (c’est-à-dire <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> la Révolution industrielle), la<br />

concentration atmosphérique <strong>de</strong> CO 2 (le plus important facteur <strong>de</strong> forçage<br />

radiatif anthropique) a augmenté <strong>de</strong> 31 % en raison <strong>de</strong>s activités humaines,<br />

et tous les scénarios du RSSE prévoient <strong>de</strong>s augmentations significatives à<br />

l’avenir (Figure 9–1a). Les concentrations d’autres gaz à effet <strong>de</strong> serre ont elles aussi<br />

augmenté <strong>de</strong>puis 1750 (150 % pour le CH 4 , 17 % pour le N 2 O, par exemple). La<br />

concentration actuelle <strong>de</strong> CO 2 n’a pas été dépassée au cours <strong>de</strong>s 420 000 <strong>de</strong>rnières années<br />

(durée mesurable par les carottes glaciaires) et probablement pas au cours <strong>de</strong>s 20 millions<br />

d’années passées. Comparé à tous les autres changements mondiaux continus, le rythme<br />

Q2.4, Q3.3, Q3.5, & Q5.3<br />

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