Changements climatiques 2001 <strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> <strong>synthèse</strong> Tableau 6–1 Émissions <strong>de</strong> CO 2 (Gt C an-1) Concentrations <strong>de</strong> CO 2 prévues pour les scénarios d’émissions du RSSE et émissions déduites pour les profils WRE conduisant à une stabilisation du CO 2 atmosphérique. a Émissions <strong>de</strong> CO 2 accumulées Scénarios d’émissions du RSSE Années d’émissions maximales Émissions <strong>de</strong>viennent inférieures aux niveaux <strong>de</strong> 1990 b Concentration atmosphérique (ppm) 2050 2100 2001 à 2100 (Gt C) 2050 2100 Année <strong>de</strong> stabilisation <strong>de</strong>s concentrations A1B A1T A1Fl A2 B1 B2 16,4 12,3 23,9 17,4 11,3 11,0 13,5 4,3 28,2 29,1 4,2 13,3 1 415 985 2 105 1 780 900 1 080 490–600 465–560 520–640 490–600 455–545 445–530 615–920 505–735 825–1 250 735–1 080 485–680 545–770 Profils <strong>de</strong> stabilisation WRE 450 550 650 750 1 000 3,0–6,9 6,4–12,6 8,1–15,3 8,9–16,4 9,5–17,2 1,0–3,7 2,7–7,7 4,8–11,7 6,6–14,6 9,1–18,4 365–735 590–1 135 735–1 370 820–1 500 905–1 620 2005–2015 2020–2030 2030–2045 2040–2060 2065–2090
<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> <strong>synthèse</strong> Question 6 Il existe une marge d’incertitu<strong>de</strong> importante à propos <strong>de</strong> la quantité <strong>de</strong> réchauffement qui résulterait d’une concentration stabilisée <strong>de</strong>s gaz à effet <strong>de</strong> serre, quel que soit le niveau Variation <strong>de</strong> température par rapport à 1990 (°C) 10 9 8 7 6 Variation <strong>de</strong> température à l’équilibre 5 4 3 2 1 0 Variation <strong>de</strong> température en 2100 450 550 650 750 850 950 1000 Niveau <strong>de</strong> stabilisation éventuelle du CO 2 (ppm) GTI TRE Section 9.3.3 Figure 6–2 : Les variations <strong>de</strong> température par rapport à 1990 en (a) 2100 et (b) à l’équilibre sont estimées à l’ai<strong>de</strong> d’un modèle climatique simple pour les profils WRE comme pour la Figure 6–1. Les estimations inférieures et supérieures pour chaque niveau <strong>de</strong> stabilisation supposent une sensibilité du climat <strong>de</strong> 1,7 et 4,2°C, respectivement. L’axe est une moyenne <strong>de</strong>s estimations inférieures et supérieures. 3,5°C d’ici 2100 pour <strong>de</strong>s profils qui <strong>de</strong>vraient stabiliser la concentration <strong>de</strong> CO 2 à <strong>de</strong>s niveaux entre 450 et 1 000 ppm. Par conséquent, même si tous les profils <strong>de</strong> stabilisation <strong>de</strong>s concentrations <strong>de</strong> CO 2 analysés pouvaient empêcher que soient atteintes au cours du XXI e siècle la plupart <strong>de</strong>s valeurs supérieures <strong>de</strong> réchauffement prévues par le RSSE (1,4 à 5,8°C d’ici 2100), il convient <strong>de</strong> noter que, pour la plupart <strong>de</strong>s profils, l’augmentation <strong>de</strong>s concentrations <strong>de</strong> CO 2 <strong>de</strong>vrait se poursuivre au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> 2100. En raison <strong>de</strong> l’inertie océanique importante (voir Question 5), on prévoit la poursuite <strong>de</strong> l’augmentation <strong>de</strong>s températures, même après stabilisation du CO 2 et <strong>de</strong>s autres gaz à effet <strong>de</strong> serre, bien que cette augmentation soit plus lente que prévue pour la pério<strong>de</strong> avant la stabilisation et qu’elle diminue avec le temps. L’augmentation <strong>de</strong> la température à l’équilibre prendrait <strong>de</strong>s siècles et se situe entre 1,5 et 3,9°C au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s niveaux <strong>de</strong> 1990 pour une stabilisation à 450 ppm, et entre 3,5 et 8,7°C au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s niveaux <strong>de</strong> 1990 pour une stabilisation à 1 000 ppm 8 . De plus, dans le cas d’un objectif <strong>de</strong> stabilisation <strong>de</strong> température spécifique, il existe <strong>de</strong> nombreuses incertitu<strong>de</strong>s à propos du niveau <strong>de</strong> stabilisation <strong>de</strong>s concentrations <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong> serre (voir Figure 6–2). Le niveau <strong>de</strong> stabilisation <strong>de</strong>s concentrations <strong>de</strong> CO 2 nécessaire pour un objectif <strong>de</strong> température donné dépend également <strong>de</strong>s niveaux <strong>de</strong>s autres gaz. Les résultats du seul modèle climatique 8 Pour tous ces scénarios, la contribution <strong>de</strong>s autres gaz à effet <strong>de</strong> serre et aérosols au réchauffement à l’équilibre est <strong>de</strong> 0,6°C pour une sensibilité du climat peu élevée et <strong>de</strong> 1,4°C pour une sensibilité élevée. L’augmentation connexe du forçage radiatif est équivalente à celle qui se produit avec une augmentation <strong>de</strong> 28 % dans les concentrations finales <strong>de</strong> CO 2 . 111