Rapport de synthèse - IPCC
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<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> <strong>synthèse</strong> Question 2<br />
2.8 Dans les 8 km inférieurs <strong>de</strong> l’atmosphère l’augmentation <strong>de</strong> la température<br />
mondiale entre 1950 et 2000 — environ 0,1°C par décennie — a été similaire<br />
à celle à la surface. Pour la pério<strong>de</strong> 1979–2000 les mesures par satellites et par ballons<br />
son<strong>de</strong>s mettent en évi<strong>de</strong>nce un réchauffement pratiquement i<strong>de</strong>ntique au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong><br />
l’Amérique du Nord (0,3ºC par décennie) et en Europe (0,4ºC par décennie) pour la<br />
surface et l’atmosphère inférieure, mais <strong>de</strong>s différences marquées au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> certaines<br />
zones terrestres, en particulier dans les régions tropicales (0,10±0,10°C par décennie pour<br />
la surface et 0,06±0,16°C par décennie pour l’atmosphère inférieure). Les températures<br />
pour la surface et l’atmosphère inférieure subissent <strong>de</strong>s influences différentes dues à <strong>de</strong>s<br />
facteurs tels que l’appauvrissement <strong>de</strong> l’ozone stratosphérique, les aérosols<br />
atmosphériques, et le phénomène El Niño. En outre, les techniques d’échantillonnage<br />
spatial peuvent aussi expliquer certaines différences au niveau <strong>de</strong>s tendances, bien que<br />
celles-ci ne soient pas complètement expliquées.<br />
GTI TRE RID & GTI TRE<br />
Section 2.2.4<br />
2.9 Des preuves plus récentes et plus concluantes permettent <strong>de</strong><br />
dire que la majeure partie du réchauffement observé au cours<br />
<strong>de</strong>s cinquante <strong>de</strong>rnières années est imputable aux activités<br />
humaines.<br />
2.10 Il est peu probable que l’origine du réchauffement observé au cours du XX e<br />
siècle soit complètement naturelle. Il est très peu probable que l’élévation <strong>de</strong>s<br />
températures à la surface au cours <strong>de</strong>s cent <strong>de</strong>rnières années s’explique uniquement par<br />
une variabilité interne. Des reconstructions <strong>de</strong>s données climatiques pour le <strong>de</strong>rnier<br />
millénaire ont montré que le réchauffement observé au cours du XX e siècle était<br />
inhabituel et qu’il ne pouvait pas être dû uniquement à un forçage naturel. En d’autres<br />
termes, les éruptions volcaniques et les variations du rayonnement solaire n’expliquent<br />
pas le réchauffement dans la <strong>de</strong>uxième moitié du XX e siècle (voir Figure 2–4a), mais<br />
peuvent avoir contribué au réchauffement observé au cours <strong>de</strong> la première moitié du XX e<br />
siècle.<br />
2.11 Même si l’on tient compte <strong>de</strong>s incertitu<strong>de</strong>s qui subsistent, les nouvelles<br />
données dont on dispose permettent <strong>de</strong> dire que la majeure partie du<br />
réchauffement observé au cours <strong>de</strong>s cinquante <strong>de</strong>rnières années est due<br />
probablement à l’augmentation <strong>de</strong>s concentrations <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong> serre.<br />
Des étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> détection et d’attribution (y compris les gaz à effet <strong>de</strong> serre et les aérosols<br />
sulfatés comme facteurs <strong>de</strong> forçage anthropique) mettent constamment en lumière les<br />
preuves d’un signal anthropique dans les données climatiques <strong>de</strong>s 35 à 50 <strong>de</strong>rnières<br />
années, malgré <strong>de</strong>s incertitu<strong>de</strong>s concernant le forçage dû aux aérosols sulfatés<br />
anthropiques et aux facteurs naturels (volcans et rayonnement solaire). Les forçages dus<br />
aux aérosols sulfatés et le forçage naturel sont négatifs pour cette pério<strong>de</strong> et n’expliquent<br />
pas le réchauffement (voir Figure 2–4a) ; alors que la plupart <strong>de</strong> ces étu<strong>de</strong>s constatent<br />
que, au cours <strong>de</strong>s cinquante <strong>de</strong>rnières années, le rythme et l’ampleur du réchauffement dû<br />
uniquement à une augmentation <strong>de</strong>s gaz à effet <strong>de</strong> serre est comparable, ou supérieur, au<br />
réchauffement observé (Figure 2–4b). C’est lorsque tous les facteurs <strong>de</strong> forçages<br />
anthropiques et naturels sont combinés (voir Figure 2–4c) que l’on obtient la meilleure<br />
concordance entre les simulations et les observations pour les relevés 1860–2000. Ce<br />
résultat n’exclut pas la possibilité d’une contribution par d’autres forçages ; en outre, ces<br />
étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> détection et d’attribution n’ont pas pris en compte certains facteurs<br />
anthropiques connus (carbone organique, carbone noir (suie), aérosols générés par la<br />
combustion <strong>de</strong> biomasse, et certains changements d’affectation <strong>de</strong>s terres). Les<br />
estimations <strong>de</strong> l’ampleur et <strong>de</strong> la distribution géographique <strong>de</strong> ces forçages anthropiques<br />
supplémentaires varient considérablement.<br />
2.12 Les changements concernant le niveau <strong>de</strong> la mer, la<br />
couverture neigeuse, la superficie <strong>de</strong>s glaces et les<br />
précipitations sont révélateurs d’un réchauffement du climat<br />
près <strong>de</strong> la surface <strong>de</strong> la terre (voir Tableau 2–1). Certains <strong>de</strong> ces<br />
changements sont régionaux, et d’autres peuvent être le résultat <strong>de</strong> variations climatiques<br />
internes, <strong>de</strong> forçages naturels, ou d’activités humaines régionales, et non pas<br />
exclusivement d’une influence humaine mondiale.<br />
GTI TRE RID & GTI TRE<br />
Chapitre 12<br />
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Chapitre 12<br />
GTI RID & GTII TRE<br />
Section 4.3.11<br />
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