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Rapport de synthèse - IPCC

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Changements climatiques 2001<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> <strong>synthèse</strong><br />

d’amélioration <strong>de</strong> l’intensité énergétique (utilisation d’énergie par PIB unitaire) reflètent<br />

la priorité relativement faible accordée à l’efficacité énergétique par la plupart <strong>de</strong>s<br />

producteurs et utilisateurs dans le secteur technologique. A l’inverse, entre 1980 et 1992,<br />

les taux d’augmentation <strong>de</strong> productivité du travail ont été plus élevés. Les taux annuels<br />

d’amélioration <strong>de</strong> l’intensité énergétique mondiale obtenus jusqu’ici (1 à 1,5 % par an)<br />

<strong>de</strong>vraient être augmentés et maintenus pendant très longtemps pour obtenir une<br />

stabilisation <strong>de</strong>s concentrations <strong>de</strong> CO 2 égale ou inférieure à 600 ppm environ (voir<br />

Figure 5–7). Les taux <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> l’intensité <strong>de</strong> carbone (carbone par énergie unitaire<br />

produite) <strong>de</strong>vraient, à l’avenir, être bien plus importants (jusqu’à 1,5 % par an, la<br />

référence historique étant <strong>de</strong> 0,3 à 0,4 % par an). En réalité, l’intensité énergétique et<br />

l’intensité <strong>de</strong> carbone <strong>de</strong>vraient continuer à s’améliorer, mais la stabilisation <strong>de</strong>s gaz à<br />

effet <strong>de</strong> serre à moins <strong>de</strong> 600 ppm exige que le taux <strong>de</strong> réduction d’une <strong>de</strong> ces intensités<br />

soit beaucoup plus élevé que par le passé. Plus l’objectif <strong>de</strong> stabilisation est bas, et plus<br />

le niveau <strong>de</strong> référence pour les émissions est élevé, plus l’écart du CO 2 par rapport à la<br />

référence est grand, et plus il <strong>de</strong>vra être obtenu tôt.<br />

5.14 Certains changements <strong>de</strong>s systèmes climatiques,<br />

écologiques et socio-économiques sont en fait irréversibles<br />

sur plusieurs générations humaines, et d’autres sont<br />

intrinsèquement irréversibles.<br />

5.15 Il existe <strong>de</strong>ux types d’irréversibilité apparente. « L’irréversibilité effective »<br />

résulte <strong>de</strong> processus qui sont susceptibles <strong>de</strong> revenir à leur état initial, mais mettent <strong>de</strong>s<br />

siècles, voire <strong>de</strong>s millénaires à le faire. La fonte partielle <strong>de</strong> l’inlandsis groenlandais est<br />

GTI TRE Chapitre 11,<br />

GTII TRE Chapitre 5,<br />

GTII TRE Sections 16.2.1<br />

& 17.2.5<br />

Comparaison entre le PIB et les émissions <strong>de</strong> CO 2<br />

pour certains pays<br />

Emissions<strong>de</strong> CO 2 (ligne fine)<br />

Mt C yr -1<br />

2,500<br />

PIB (ligne épaisse)<br />

Milliards <strong>de</strong> dollars américains PPA*<br />

7000<br />

Etats-Unis<br />

2,000<br />

6000<br />

1,500<br />

1,000<br />

500<br />

Crise<br />

pétrolière<br />

Etats-Unis<br />

Ex Union<br />

soviétique<br />

Japon<br />

0<br />

1960 1970 1980 1990 1997<br />

Crise du pétrole<br />

*PPA: parité <strong>de</strong>s pouvoirs d’achat<br />

Fin <strong>de</strong> l’Union soviétique<br />

5000<br />

4000<br />

3000<br />

2000<br />

3000<br />

2000<br />

1000<br />

0<br />

Japon<br />

Ex Union<br />

soviétique<br />

2000<br />

1800<br />

1600<br />

1400<br />

1200<br />

1000<br />

GTIII TRE Tableau 3.1<br />

& GTII DRE Figure 20–1<br />

Figure 5–6 : Réponse du système<br />

énergétique, indiquée par l’émission <strong>de</strong><br />

CO 2 (exprimé en carbone), aux<br />

changements économiques, indiqués par le<br />

PIB (exprimé en Parité <strong>de</strong>s pouvoirs<br />

d’achat : PPA). On peut observer une inertie<br />

quasi inexistante dans la réponse si le choc<br />

économique est important. La « crise du<br />

pétrole » — qui a provoqué une flambée <strong>de</strong>s<br />

prix <strong>de</strong> l’énergie en très peu <strong>de</strong> temps — a<br />

entraîné une divergence quasi immédiate et<br />

soutenue entre les émissions et le PIB, qui<br />

jusque-là étaient étroitement liés dans la<br />

plupart <strong>de</strong>s pays développés : le Japon et les<br />

Etats-Unis sont indiqués à titre d’exemples.<br />

Lors <strong>de</strong> la désintégration <strong>de</strong> l’ex Union<br />

soviétique, les <strong>de</strong>ux indicateurs sont restés<br />

étroitement liés, entraînant une diminution<br />

rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s émissions, qui reflète celle du PIB.<br />

102<br />

Troisième rapport d’évaluation du GIEC

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