Rapport de synthèse - IPCC
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Changements climatiques 2001<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> <strong>synthèse</strong><br />
<strong>de</strong> réduction dans <strong>de</strong>s sources sans rapport avec l’énergie et <strong>de</strong>s gaz à effet <strong>de</strong> serre sans<br />
CO 2 pourront contribuer <strong>de</strong> façon importante à la réduction <strong>de</strong>s émissions.<br />
7.23 Le développement et la diffusion <strong>de</strong> nouvelles technologies compétitives<br />
au plan économique et écologiquement rationnelles peuvent diminuer<br />
sensiblement les coûts <strong>de</strong> la stabilisation <strong>de</strong>s concentrations à un niveau<br />
donné. De très nombreuses étu<strong>de</strong>s ont examiné les implications du développement et<br />
<strong>de</strong> la diffusion technologiques sur les coûts engagés pour atteindre d’autres objectifs <strong>de</strong><br />
stabilisation. Leur principale conclusion indique que la capacité <strong>de</strong> développement et <strong>de</strong><br />
mise en œuvre <strong>de</strong> nouvelles technologies est cruciale pour le coût <strong>de</strong> l’atténuation <strong>de</strong>s<br />
émissions. La valeur <strong>de</strong> la réussite <strong>de</strong> la diffusion technologique semble considérable et<br />
dépend <strong>de</strong> l’importance et <strong>de</strong> l’échelonnement dans le temps <strong>de</strong> l’atténuation <strong>de</strong>s<br />
émissions, du scénario <strong>de</strong> référence théorique, et <strong>de</strong> la compétitivité économique <strong>de</strong> la<br />
technologie.<br />
7.24 La voie vers la stabilisation peut être aussi importante que le niveau <strong>de</strong><br />
stabilisation lui-même pour la détermination <strong>de</strong>s coûts d’atténuation. Selon<br />
<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> simulations économiques complétées <strong>de</strong>puis le DRE, une transition<br />
progressive à court terme entre le système énergétique mondial actuel et une économie<br />
avec moins d’émissions <strong>de</strong> carbone limite les coûts associés à la mise au rebut<br />
prématurée <strong>de</strong>s biens d’équipement en service et permet d’attendre le développement<br />
technologique et <strong>de</strong> dépasser le sta<strong>de</strong> initial <strong>de</strong>s technologies à faible émissions qui<br />
évoluent rapi<strong>de</strong>ment. D’un autre côté, une action plus rapi<strong>de</strong> à court terme augmenterait<br />
la flexibilité pour atteindre les objectifs <strong>de</strong> stabilisation, diminuerait les risques associés<br />
aux changements climatiques rapi<strong>de</strong>s, tout en réduisant les implications potentielles <strong>de</strong><br />
l’inertie dans les systèmes climatiques et écologiques (voir Question 5). Elle pourrait<br />
également stimuler la mise en œuvre plus rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s technologies à faibles émissions, et<br />
fournir <strong>de</strong> fortes incitations à court terme en vue d’une évolution technologique qui<br />
permettrait <strong>de</strong> s’éloigner <strong>de</strong>s technologies à fortes teneurs en carbone. Elle conférerait<br />
aussi une flexibilité accrue pour la mise en place ultérieure d’objectifs plus rigoureux<br />
jugés souhaitables suite à l’évolution <strong>de</strong>s connaissances scientifiques.<br />
7.25 Des étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> rentabilité portant sur cent ans estiment que les coûts<br />
d’atténuation pour la stabilisation <strong>de</strong>s concentrations atmosphériques <strong>de</strong><br />
CO 2 augmentent avec la diminution du niveau <strong>de</strong> stabilisation <strong>de</strong>s<br />
concentrations. Des niveaux <strong>de</strong> référence différents peuvent avoir une<br />
influence considérable sur les coûts absolus. On observe une augmentation<br />
modérée <strong>de</strong>s coûts lorsqu’on passe d’un niveau <strong>de</strong> stabilisation <strong>de</strong> 750 à 550 ppmv, mais<br />
cette augmentation est plus gran<strong>de</strong> lorsqu’on passe <strong>de</strong> 550 à 450 ppmv (voir Figure 7–3)<br />
sauf si les émissions dans le scénario <strong>de</strong> référence sont très faibles (voir Figure 7–4).<br />
Bien que les projections <strong>de</strong>s modèles indiquent que les mesures d’atténuation n’influent<br />
pas sensiblement sur les voies <strong>de</strong> croissance mondiale du PIB à long terme, elles ne<br />
montrent pas les variations plus importantes qui se produisent sur <strong>de</strong>s échelles<br />
temporelles plus courtes, et dans certains secteurs ou certaines régions. Ces étu<strong>de</strong>s ne<br />
tiennent pas compte du piégeage du carbone, et n’examinent pas les effets éventuels<br />
d’objectifs plus ambitieux sur les changements technologiques induits. Les coûts<br />
associés à chaque niveau <strong>de</strong> concentration dépen<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> nombreux facteurs, dont le taux<br />
d’actualisation, l’échelonnement dans le temps <strong>de</strong>s réductions d’émissions, les politiques<br />
et mesures employées, et en particulier le choix du scénario <strong>de</strong> référence. Dans le cas <strong>de</strong><br />
scénarios axés principalement sur un développement local ou régional durable, les coûts<br />
totaux <strong>de</strong> la stabilisation à un niveau donné sont sensiblement inférieurs à ceux <strong>de</strong>s autres<br />
scénarios. De plus, la question <strong>de</strong> l’incertitu<strong>de</strong> prend une importance accrue au fur et à<br />
mesure que l’on étend le cadre temporel.<br />
GTIII TRE Section 10.3.3<br />
GTIII TRE Sections 2.3.2,<br />
5.3.1, 8.4, & 10.4.2–3<br />
GTIII TRE Sections 2.5.2,<br />
8.4.1, 8.4.3, & 10.4.6<br />
7.26 La recherche et développement en matière d’énergie et<br />
l’apprentissage social peuvent contribuer aux échanges et à<br />
l’adoption <strong>de</strong> technologies énergétiques plus efficaces au<br />
cours du XXI e siècle.<br />
130<br />
Troisième rapport d’évaluation du GIEC