Rapport de synthèse - IPCC
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Changements climatiques 2001<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> <strong>synthèse</strong><br />
. Pour la majorité <strong>de</strong>s pays aux économies en transition, les effets sur le PIB vont<br />
d’une augmentation négligeable à une augmentation <strong>de</strong> plusieurs pour cent, reflétant<br />
les opportunités d’amélioration <strong>de</strong> l’efficacité énergétique dont ne bénéficient pas<br />
les pays visés à l’Annexe II. Dans le cas d’améliorations drastiques <strong>de</strong> l’efficacité<br />
énergétique et/ou <strong>de</strong> récessions économiques prolongées dans certains pays, les<br />
quantités attribuées pourraient être supérieures aux quantités prévues pour la<br />
première pério<strong>de</strong> d’engagement. Dans ce cas, les modèles indiquent une hausse du<br />
PIB en raison <strong>de</strong>s revenus provenant <strong>de</strong>s échanges <strong>de</strong> quantités attribuées. Mais pour<br />
certaines économies en transition, la mise en œuvre du Protocole <strong>de</strong> Kyoto aura <strong>de</strong>s<br />
répercussions similaires sur le PIB que pour les pays visés à l’Annexe II.<br />
7.19 Les contrôles <strong>de</strong>s émissions dans les pays visés à l’Annexe I entraînent<br />
<strong>de</strong>s effets <strong>de</strong> « réaction en chaîne » 16 , bien établis, mais variés, sur les<br />
pays non visés à l’Annexe I.<br />
. Pays exportateurs <strong>de</strong> pétrole, non visés à l’Annexe I : Les analyses présentent les<br />
coûts différemment, y compris, entre autres, <strong>de</strong>s réductions du PIB prévu et <strong>de</strong>s<br />
réductions <strong>de</strong>s revenus du pétrole prévus. L’étu<strong>de</strong> contenant les coûts les plus<br />
faibles indique <strong>de</strong>s réductions <strong>de</strong> 0,2 % du PIB prévu, sans échanges <strong>de</strong>s droits<br />
d’émissions, et moins <strong>de</strong> 0,05 % du PIB prévu, avec échanges <strong>de</strong>s droits<br />
d’émissions Annexe B en 2010 17 . L’étu<strong>de</strong> contenant les coûts les plus élevés indique<br />
<strong>de</strong>s réductions <strong>de</strong> 25 % <strong>de</strong>s revenus du pétrole prévus, sans échanges <strong>de</strong>s droits<br />
d’émissions, et 13 % <strong>de</strong>s revenus <strong>de</strong> pétrole prévus, avec échanges <strong>de</strong>s droits<br />
d’émissions Annexe B en 2010 (voir Tableau 7–3c). A l’exception <strong>de</strong>s échanges <strong>de</strong>s<br />
droits d’émissions Annexe B, ces étu<strong>de</strong>s ne tiennent pas compte <strong>de</strong>s politiques et<br />
<strong>de</strong>s mesures 18 susceptibles d’atténuer les inci<strong>de</strong>nces sur les pays exportateurs <strong>de</strong><br />
pétrole non visés à l’Annexe I, et, par conséquent, ten<strong>de</strong>nt à surestimer les coûts<br />
pour ces pays, ainsi que les coûts d’ensemble. Ces inci<strong>de</strong>nces peuvent être encore<br />
réduites par la suppression <strong>de</strong>s subventions pour les combustibles fossiles, la<br />
restructuration <strong>de</strong>s taxes sur l’énergie en fonction <strong>de</strong> la teneur en carbone,<br />
l’utilisation accrue du gaz naturel, et la diversification <strong>de</strong>s économies <strong>de</strong>s pays<br />
exportateurs <strong>de</strong> pétrole non visés à l’Annexe I.<br />
. Autres pays non visés à l’Annexe I : Ceux-ci peuvent être affectés négativement par<br />
<strong>de</strong>s réductions <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’exportation vers les pays <strong>de</strong> l’Organisation <strong>de</strong><br />
coopération et <strong>de</strong> développement économiques (OCDE) et par l’augmentation du<br />
prix <strong>de</strong>s produits à forte teneur en carbone et d’autres produits qu’ils continuent<br />
d’importer. Ils peuvent bénéficier <strong>de</strong>s réductions <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s combustibles, <strong>de</strong><br />
l’augmentation <strong>de</strong>s exportations <strong>de</strong> produits à forte teneur en carbone, et du<br />
transfert <strong>de</strong> technologies et <strong>de</strong> savoir-faire écologiquement rationnels. Le sol<strong>de</strong> net<br />
pour un pays donné dépend du facteur dominant parmi ces facteurs. En raison <strong>de</strong> ces<br />
complexités, il est difficile <strong>de</strong> dire avec certitu<strong>de</strong> qui est gagnant ou qui est perdant.<br />
. Fuites <strong>de</strong> carbone : Étant donné la possibilité <strong>de</strong> réimplantation <strong>de</strong> certaines<br />
industries fortes consommatrices <strong>de</strong> carbone dans <strong>de</strong>s pays non visés à l’Annexe I, et<br />
les répercussions plus étendues <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong>s prix sur les échanges commerciaux,<br />
GTIII TRE Sections 8.3.2<br />
& 9.3.1–2<br />
16 Ces effets <strong>de</strong> « réaction en chaîne » incluent uniquement les effets économiques, et non pas les effets<br />
environnementaux.<br />
17 Ces estimations <strong>de</strong> coûts peuvent être exprimées sous forme <strong>de</strong> différences <strong>de</strong>s taux <strong>de</strong> croissance du PIB<br />
pour la pério<strong>de</strong> 2000–2010. Sans échanges <strong>de</strong>s droits d’émissions, le taux <strong>de</strong> croissance du PIB diminue <strong>de</strong><br />
0,02 points <strong>de</strong> pourcentage par an ; avec échanges <strong>de</strong>s droits d’émissions Annexe B, le taux <strong>de</strong> croissance<br />
diminue <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 0,005 points <strong>de</strong> pourcentage par an.<br />
18 Ces politiques et ces mesures incluent celles pour les gaz sans CO 2 et les sources <strong>de</strong> tous les gaz non liées<br />
à l’énergie ; les compensations par les puits, la restructuration industrielle (passage <strong>de</strong> producteur d’énergie à<br />
fournisseur <strong>de</strong> services énergétiques, par exemple) ; l’utilisation <strong>de</strong> la puissance commerciale <strong>de</strong> l’Organisation<br />
<strong>de</strong>s pays exportateurs <strong>de</strong> pétrole (Opep) ; et <strong>de</strong>s mesures (par les Parties visées à l’Annexe B, par exemple)<br />
liées au financement, à l’assurance et au transfert <strong>de</strong> technologies. Par ailleurs, en règle générale, les étu<strong>de</strong>s<br />
n’incluent pas les mesures d’intervention et effets suivants susceptibles <strong>de</strong> réduire le coût total <strong>de</strong> l’atténuation :<br />
utilisation <strong>de</strong>s recettes fiscales pour réduire la charge fiscale ou financer d’autres mesures d’atténuation ;<br />
bénéfices environnementaux accessoires <strong>de</strong> la réduction <strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong>s combustibles fossiles ; et<br />
changements techniques induits résultant <strong>de</strong>s politiques d’atténuation.<br />
126<br />
Troisième rapport d’évaluation du GIEC