Rapport de synthèse - IPCC
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<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> <strong>synthèse</strong><br />
Question 5<br />
Accélération <strong>de</strong>s changements<br />
du système énergétique<br />
(a)<br />
Fourchettes <strong>de</strong>s taux <strong>de</strong> changements <strong>de</strong> l’intensité énergétique<br />
dans divers scénarios d’atténuation fournis par divers modèles<br />
et passages <strong>de</strong> modèles pour 1990-2100<br />
Taux moyens annuels à long terme <strong>de</strong> l’amélioration <strong>de</strong> l’intensité énergétique (%)<br />
2.5<br />
2.0<br />
1.5<br />
1.0<br />
0.5<br />
0<br />
N I V E A U X A T T E I N T S P A R L E P A S S E<br />
450 550 650<br />
750<br />
Niveaux <strong>de</strong> stabilisation <strong>de</strong>s émissions (en ppm)<br />
(b)<br />
Fourchettes <strong>de</strong>s taux <strong>de</strong> changement d’intensité du carbone<br />
dans <strong>de</strong>s scénarios d’atténuation fournis par divers modèles<br />
et passages <strong>de</strong> modèles pour 1990-2100<br />
Taux moyens annuels à long terme <strong>de</strong> l’amélioration <strong>de</strong> l’intensité <strong>de</strong> carbone (%)<br />
3.5<br />
3.0<br />
2.5<br />
2.0<br />
1.5<br />
1.0<br />
0.5<br />
0<br />
N I V E A U X A T T E I N T S P A R L E P A S S E<br />
450 550 650<br />
750<br />
Niveaux <strong>de</strong> stabilisation <strong>de</strong>s émissions (en ppm)<br />
GTIII TRE Figures 2.8 &<br />
2.18<br />
Figure 5–7 : (a) Le taux <strong>de</strong> diminution <strong>de</strong> l’intensité<br />
énergétique (énergie par PIB unitaire) nécessaire pour<br />
atteindre <strong>de</strong>s niveaux spécifiques <strong>de</strong> stabilisation <strong>de</strong>s<br />
concentrations <strong>de</strong> CO 2 est dans la plage <strong>de</strong>s taux<br />
atteints par le passé pour une stabilisation supérieure à<br />
550 ppm, et peut-être même à 450 ppm, mais (b) le taux<br />
d’amélioration nécessaire pour l’intensité <strong>de</strong> carbone<br />
(émissions <strong>de</strong> carbone par unité d’énergie) pour obtenir<br />
une stabilisation à <strong>de</strong>s niveaux inférieurs à 600 ppm est<br />
plus élevé que les taux obtenus jusqu’ici. Par<br />
conséquent, la diminution du niveau <strong>de</strong> stabilisation<br />
s’accompagne d’une augmentation <strong>de</strong>s coûts d’atténuation,<br />
augmentation qui est plus rapi<strong>de</strong> pour un objectif inférieur à<br />
600 ppm (voir Figure 7–3).<br />
un exemple <strong>de</strong> ce type d’irréversibilité. Un autre exemple est celui <strong>de</strong> l’élévation prévue<br />
du niveau moyen <strong>de</strong> la mer, due en partie à la fonte <strong>de</strong> la cryosphère, mais principalement<br />
à la dilatation thermique <strong>de</strong>s océans. Indéniablement, une élévation du niveau <strong>de</strong> la mer<br />
se produira dans le mon<strong>de</strong> suite au réchauffement atmosphérique à la surface qui s’est<br />
produit au cours du siècle passé. Il y a « irréversibilité intrinsèque » lorsqu’un système<br />
dépasse un seuil au-<strong>de</strong>là duquel il ne peut plus revenir spontanément à son état antérieur.<br />
Un exemple <strong>de</strong> ce type d’irréversibilité due au dépassement d’un seuil est celui <strong>de</strong><br />
l’extinction <strong>de</strong>s espèces, sous l’effet <strong>de</strong> l’action conjointe <strong>de</strong>s changements climatiques<br />
et <strong>de</strong> la disparition <strong>de</strong>s habitats.<br />
5.16 La position d’un seuil, et la résistance aux changements à proximité <strong>de</strong><br />
celui-ci peuvent être affectés par la vitesse à laquelle on approche <strong>de</strong> ce<br />
seuil. Les modèles montrent qu’en raison <strong>de</strong> l’existence possible d’un seuil dans la<br />
circulation thermohaline océanique (voir Question 4), un passage à une nouvelle<br />
circulation océanique, comparable à celui qui s’est produit après la <strong>de</strong>rnière ère glaciaire,<br />
pourrait se produire en cas <strong>de</strong> réchauffement rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> la planète. Bien qu’il soit très peu<br />
probable au cours du XXI e siècle, si l’on en croit certains modèles, ce processus serait<br />
irréversible (c’est-à-dire que la nouvelle circulation perdurerait même après disparition<br />
<strong>de</strong> la perturbation). Dans le cas d’un réchauffement plus faible, il y aurait probablement<br />
ajustement progressif <strong>de</strong> la circulation thermohaline, sans dépassement <strong>de</strong>s seuils. Par<br />
conséquent, les chemins temporels <strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong> serre sont importants<br />
pour la détermination <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong> la circulation thermohaline. Lorsqu’un système<br />
approche d’un seuil, comme dans le cas <strong>de</strong> la circulation thermohaline plus faible en<br />
raison du réchauffement mondial, la résistance aux perturbations diminue.<br />
GTI TRE Sections 2.4.3,<br />
7.3.7, & 9.3.4.3, & GTII<br />
TRE Section 1.4.3.5<br />
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